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NAREJA CUBAN CONNECTION / COUGAR AVENUE. La chute du régime de Batista ne marqua pas la fin de la tyrannie pour le peuple cubain. Au contraire, le castrisme qui lui succéda à la tête de l'État ne s'imposa jamais que comme un nouveau potentat. Soucieux d'affirmer sa domination fraichement acquise sur le pays, le régime castriste entama dès son accession au pouvoir une série d'exécutions, toutes plus sommaires que les autres, afin de neutraliser la moindre opposition à sa domination. Si les partisans de Batista furent les principales victimes de ces purges, l'opposition démocratique, déjà constituée et active lors du régime précédent, fut aussi grandement atteinte. Après la défaite des démocrates lors de la Rébellion de l'Escambray, la persécution de cette dernière s'accentua conséquemment. C'est ainsi que la famille Nareja, véritable tête de gondole du camp démocrate, décida de fuir Cuba pour les États-Unis en 1966, par crainte de subir les foudres castristes. La famille Nareja prend la maxime de Vespasien, selon laquelle l'argent n'a pas d'odeur, comme véritable modus vivendi, en faisant du crime organisé le fondement de sa prospérité économique. Spécialisée dans le trafic de cocaine, la famille cubaine assure depuis maintenant plusieurs décennies le maintien d'un réseau de distribution particulièrement sophistiqué à travers tout l'État de San Andreas. En parallèle, elle entreprend d'autres activités analogues, du proxénétisme au racket, en passant par les arnaques en ligne. Le centre névralgique de la famille Nareja est situé en plein cœur de Cougar Avenue, à Del Pero. Elle est parvenue à s'y imposer sans conteste comme l'acteur le plus puissant, et n'hésite pas à employer sa position pour taxer de nombreux commerces, en échange d'une protection contre les menaces extérieures.

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