Ruggiero Posté(e) le 10 septembre 2021 Partager Posté(e) le 10 septembre 2021 Comment approcher une faction "La Cosa Nostra" (LCN) 3 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Ruggiero Posté(e) le 10 septembre 2021 Auteur Partager Posté(e) le 10 septembre 2021 Sommaire 0. Préambule I. Introduction à LCN en Amérique Brefs rappels historiques Une Cosa Nostra en berne depuis les années 1980, mais qui se réorganise II. Etat des lieux des familles américaines en 2021 III. Informations d’ambiance et envers du décor Le monde cruel de la mafia : jeux de pouvoir, égoïsmes et faux-semblants Le quotidien d’un mafieux Quelques réflexions sur la notion d'affranchi IV. Informations pratiques pour approcher une mafia italo-américaine Astuces basiques pour bien débuter Réussir son approche : entre originalité et réalisme Le business et les larcins, un aspect indétournable du RP mafia V. Vers une meilleure incarnation du personnage (crédits: Maugrim) Différencier le joueur et le personnage Bases du développement d'un personnage approchant une faction LCN 3 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
C’est un message populaire. Ruggiero Posté(e) le 10 septembre 2021 Auteur C’est un message populaire. Partager Posté(e) le 10 septembre 2021 (modifié) Préambule Force est de constater que beaucoup de joueurs n’ont pas encore les bases pour RP de manière crédible autour de La Cosa Nostra américaine. Ce guide a donc pour vocation première d’informer les débutants sur les fondements de cet univers et de leur fournir des clefs de compréhension pour décoder ce RP. Et ainsi mieux appréhender leur approche auprès d’une faction mafia telle que la Ruggiero Mob. Le guide n’a pas pour but d’être particulièrement exhaustif ou précis, mais au contraire le plus synthétique et généraliste possible. On ne tente pas de faire une étude universitaire sur le sujet, juste armer un minimum nos approchants et éviter autant que possible les joueurs qui débutent en étant à côté de la plaque. Nous fournirons de la documentation et des liens utiles pour ceux qui voudront se renseigner plus profondément sur la chose. Pour autant, il sera régulièrement mis à jour pour être le plus complet possible. Chaque update sera notifiée dans le channel « Annonces » de notre discord. Je ne vais pas trop m’attarder sur l’aspect historique de LCN, ni m’éterniser sur le fonctionnement hiérarchique d’une organisation criminelle… c’est quelque chose que votre personnage peut découvrir IC et comprendre de lui-même au fur et a mesure. En revanche, la valeur ajoutée de ce guide se trouve dans une description de l’ambiance qui règne dans ce genre de milieu, et quels types de mentalités et comportements prédominent. C’est souvent là où le bat blesse, et que les débutants doivent intégrer à tout prix. J’essayerais pour cela d’apporter aussi quelques anecdotes réelles et citations pour illustrer plus concrètement certaines informations. I. Introduction à la Cosa Nostra en Amérique 1) Rappel historique Vers la fin des années 50, grâce à une série d’informateurs et de surveillances audio, le FBI découvre l’existence d’une société secrète nommée Cosa Nostra, qui trouve ses origines en Sicile avant de s’être exportée aux USA dans la fin du 19e siecle avec les immigrants italiens. Pour la différencier de son homologue sicilien, les fédéraux utiliseront le terme de « La Cosa Nostra » ou LCN pour cibler la version américaine de cette organisation mafieuse. Selon une déclaration du FBI en 2017, La Cosa Nostra reste le plus influent groupuscule de crime organisé aux USA. On estime le nombre de membres intronisés à plusieurs centaines (entre 300 et 700 selon des sources qui divergent), repartis dans les différentes familles du pays, en particulier dans les régions de New York, Chicago et Philadelphie. Et un nombre d’associés bien supérieur qui se compte en milliers. Contrairement à la Cosa Nostra sicilienne, sa version américaine accepte d’introniser des membres d’origine italienne et pas forcément sicilienne. En revanche, des milliers d’associés d’origines complètement variées gravitent autour de LCN. 2) Une Cosa Nostra en berne depuis les années 1980, mais qui se réorganise L’âge d’or de la Cosa Nostra est effectivement révolu. Cette époque où les familles LCN détenaient une influence énorme dans la société américaine (corruption des officines politiques, des syndicats, des grands groupes de construction…) et pouvait même prétendre à truquer des élections municipales ou corrompre aisément des juges, appartient au passé. Plusieurs raisons expliquent cette tombée en disgrâce : - Des raisons culturelles et sociétales De nos jours, plusieurs des anciennes sources d’argent de la mafia sont inaccessibles, dépassées ou tout simplement moins juteuses. Les jeux d’argent sont devenus légaux, l’alcool aussi, les prêts d’argent par les banques se sont démocratisés. Ce qui fait moins de demande pour les activités phares de la mafia qu’étaient le bootlegging (vente d’alcool durant la prohibition), les jeux d’argent illicites ainsi que les prêts usuriers. Pour autant, la mafia s’adapte progressivement à son époque, met à jour ses méthodes et n’hésite pas à tirer profit des nouvelles technologies. Ils sont notamment très présents dans le domaine des jeux d’argent et casinos en ligne. - Une pression du FBI accrue depuis la fin du 20e siècle. L’acte RICO a été un véritable coup de massue sur la mafia américaine, et son programme de protection de témoins renforcé a entrainé l’apparition de nombreuses balances dont le témoignage a permis de gros coups de filet. - Des valeurs de loyauté en berne, ce qui est lié à la pression du FBI. Peu d’affranchis accepteront de passer 20 ans en prison pour l’organisation lorsqu’on leur propose de tirer quelques années contre leur témoignage puis d’être protégés par le FBI. L’impact des autorités fédérales reste donc la première cause de ce déclin. Les familles de Cosa Nostra ont commencé à devenir réellement vulnérables à partir des témoignages des premiers « rats » comme Valacchi, et d’autres tout aussi célèbres comme Salvatore Gravano. La loi RICO a également été une arme décisive utilisée par le FBI pour affaiblir les familles. Depuis la fin des années 1990 et tout au long des années 2000, La Cosa Nostra croule sous les procès (operation Family Secrets en 2005, visant le Chicago Outfit), (operation East Coast en 2016) et autres federal indictments (celui de Janvier 2011 par exemple qui a conduit à plus de 100 arrestations), et encaisse de nombreux coups de filet qui affaiblissent clairement la plupart des familles. Certaines, comme la famille de Buffalo ou celle de Los Angeles, seront même considérées comme éteintes. II. Etat des lieux des familles americaines de LCN en 2019 Même si la mafia n’aura sans doute plus jamais l’influence qu’elle avait dans les années 1970, cette organisation séculaire est très loin d’en avoir fini en Amérique. Et le FBI en est parfaitement conscient. Certains disent même que LCN est plus puissante aujourd’hui en 2019 qu’elle ne l’était dix ans plus tôt, à l’époque des méga procès en 2005-2006. A ce moment-là, la mafia était dans une très mauvaise passe, ayant encaissé deux décennies de procès et autres condamnations. Cependant, le terrorisme est devenu (de loin) la priorité du FBI et a permis aux familles de se faire un peu oublier par les fédéraux, un répit qui permet à LCN de survivre et se réorganiser, lentement mais sûrement. Aujourd’hui, les experts ne parlent même plus de déclin ou d’extinction, certaines évoquent même une réelle résurgence de la mafia italo-américaine. Pour preuve, certaines familles que l’on pensait complètement éteintes reviennent en haut de l’affiche, comme la famille de Buffalo. Comme disait l’expert mafia Selwyn Raab en 2016, « Just the survival of these guys, it’s amazing. They have more than nine lives. » LCN est toujours très impliquée dans les activités illégales traditionnelles telles que le racket de commerces, la vente de stupéfiants, les jeux d’argent, la pornographie, la prostitution, le prêt sur gages… mais aussi très présente dans les secteurs légaux telles que les hôpitaux, les assurances vie, les maisons de retraite, la finance de marché, la restauration, les bars, les nightclubs, l’immobilier, les transports, l’éducation, les officines politiques, etc. Ces dernières années, on observe un mouvement notable de restructuration des familles, qui se réorganisent pour mieux tromper la menace des autorités. On observe également un retour aux valeurs de la vieille école. La priorité des mafieux old school a toujours été l’argent, et non la notoriété. Une priorité que ne partagent pas forcément les dernières générations. La Cosa Nostra en a largement payé le prix, et c’est pour cela que la plupart des familles veulent revenir aux fondamentaux : faire du fric en silence, discrètement, sans faire de vagues afin de passer sous les radars des fédéraux. Éviter à tout prix de faire la une des journaux, contrairement à l’époque où John Gotti dirigeait la Gambino, une ère qui a justement marqué le déclin de LCN en Amérique. III. Informations d’ambiance et envers du décor 1) Le monde cruel de la mafia : jeux de pouvoir, égoïsmes et faux-semblants Don Corleone, le chef mafieux noble et honorable, n’a jamais existé. C’est une figure glorifiée, peu crédible au regard des faits. Don Corleone appartient purement au registre de la fiction. Les chefs de Cosa Nostra ont plutôt compté des psychopathes fous à lier comme Albert Anastasia ou Nicky Scarfo, des parrains mégalomanes comme Al Capone ou John Gotti, ou encore des sournois rompus à la trahison tels que Vito Genovese ou Vincent Gigante. Contrairement à ce qu’on peut voir dans beaucoup de films qui donnent une vision fantasmée du milieu, le monde de la mafia est un monde peu reluisant, dépourvu d’honneur ou de fraternité sincère, dans lequel tous les coups sont permis. La vie de mafieux n’est pas une belle dolce vita, au contraire. Ces hommes-là doivent vivre quotidiennement en sachant pertinemment que leur meilleur ami pourrait très bien leur coller une balle dans la tête pour une histoire d’argent ou plus probablement par ce qu’on lui a ordonné. Évidemment, beaucoup parle d’honneur et de loyauté, mais il s’agit surtout d’une grande valse des faux-culs. Ce sont ceux qui arrivent à la danser le mieux qui survivent dans le milieu, à grand renfort de roueries et d’hypocrisie. Joe Pistone a écrit : « Les affranchis ne sont pas des gars sympathiques ou aimables. Loin de là. En réalité, ils sont les personnes les plus méchantes, cruelles et insensibles que vous pourrez croiser. Ils se fichent complètement des sentiments, des droits et de la sécurité des autres. » La mafia est donc rongée par les égoïsmes de chacun et les balances qui n’hésitent désormais plus à sombrer dans la protection du FBI en témoignant contre leurs vieux copains. Cela a toujours plus ou moins été le cas, mais on estime que cela a empiré avec les nouvelles générations, plus individualistes et égocentriques que les précédentes (ce qui vaut pour la société occidentale moderne en générale, pas seulement pour la mafia). Un représentant de la Loi a écrit : «C’est la génération « moi je ». Les parrains sont comme les capos, les soldats, les associés et tout le reste – ils sont dans cette organisation pour servir leurs propres intérêts. Les éventuelles traditions et loyautés qui pouvaient exister dans le passé n’existent plus du tout aujourd’hui. » Par conséquent, cette atmosphère toxique entre les partisans de LCN a un impact sur l’efficacité même de l’organisation. La structure d’une famille LCN reste assez fragile, vulnérable face aux constants jeux de pouvoir et ambitions de chacun. Au jour le jour, chaque membre lutte pour conserver sa position, son pouvoir et ses revenus, en sachant très bien qu’il y a toujours au moins un autre membre ou associé qui conspire dans son dos pour le faire tomber. Joe Pistone a écrit : « Les mafieux vivent dans une sorte d’univers parallèle, un monde cruel dans lequel avarice, violence et corruption sont la norme. Dans ce monde-là, le quotidien des gens ordinaires et honnêtes est vu comme la malédiction des faibles et des idiots. » 2) Le quotidien d’un mafieux « En réalité, la routine d’un mafieux est généralement excessivement ennuyeuse. Tu te réveilles autour de midi et tu vas rencontrer Vinnie et Frank pour un espresso. Vinnie et Frank doivent rencontrer Tony et Pete, alors tu te tapes toute la route jusqu’à Staten Island pour prendre un autre café. Tony et Pete font faux bond et ne se pointent pas. Alors tu te fais traîner jusqu’au Queens pour rencontrer un autre type qui veut refourguer quelques micro-ondes volés. Mais avant que tu puisses tomber d’accord sur un prix, il faut que tu passes quelques coups de fil, pour être sûr. Mais tu peux seulement utiliser une cabine téléphonique, c’est la règle. Donc il faut que t’en trouves une qui fonctionne encore, mais une fois cela fait t’entends que la moitié de ce que te raconte ton interlocuteur car il y a l’alarme de voiture d’un connard qui retentit en arrière plan. Une fois l’appel passé, il fait déjà nuit. Tu conviens avec Frank et Vinnie d’un endroit pour aller manger. Mais en arrivant sur les lieux, il y a un type que vous ne pouvez pas saquer qui s’y trouve, donc il faut aller manger ailleurs. Dès lors, t’as mal au ventre à force d'enchaîner clopes et espressos sans avoir ingurgité la moindre nourriture. Rien de bien excitant, tout ça ; le quotidien d’un wiseguy n’a rien à voir avec l’orgie de meurtres, deals de drogue et autres procès médiatisés auxquels on pourrait s’attendre en regardant les infos à la TV sur la mafia. » Cette citation résume parfaitement un quotidien assez terne, surtout en bas de l’échelle. Mais même les patrons et les grosses pointures ont la vie dure, trop étroitement surveillés par les fédéraux pour se permettre de prendre trop de risques et s’exhiber inutilement. Car au moindre faux pas, ils peuvent faire face à RICO et des décennies d’années en prison. Il y a donc énormément de pression. Mais aussi de la frustration. Les mafieux passent leurs journées à chasser combine après combine afin de pouvoir remplir leur enveloppe en fin de semaine. Et ce qu’il faut savoir, c’est qu’en général, 95% des tentatives de magouilles vont échouer. Et les profits se feront sur les 5% qui auront fonctionné. Ce sont des chiffres imagés, évidemment, mais cela doit vous montrer que c’est normal si IC votre personnage galère à joindre les deux bouts et faire de l’argent, car c’est le cas IRL surtout quand vous êtes un simple associé. Il y a bien sur des disparités d’un mafieux à l'autre, évidemment, certains qui réussissent bien mieux que d’autres, mais on y reviendra plus tard. Jerry Capeci a écrit : « La routine des affranchis est pétrie de mensonges, d'hypocrisie, de crasses en tout genre, coups de couteau dans le dos, violence gratuite, petites rancœurs, stupidité et trahison. » 3) Quelques réflexions sur le concept d’affranchi Les affranchis sont aussi nommés "hommes d’honneur." Mais cette image honorable n’était déjà qu’une illusion à sa création en Sicile, deux siècles plus tôt, un moyen de justifier l’usage de la force en prétextant une forme de noblesse et de justice. Dans la mafia, la loyauté et l’honneur n’existent quasiment pas. Ce sont l’appât du gain et les intérêts personnels qui prédominent. Affranchi, made guy, goodfella, homme d’honneur… toutes ces expressions désignent les mafieux qui ont obtenu leur bouton, càd qui ont été intronisés en tant que membres officiels dans la hiérarchie d’une famille criminelle. C’est souvent le Saint Graal recherché par n’importe quel mafieux en devenir. Un accomplissement en soi, et le début de la gloire, pensent-ils. Une pensée souvent erronée. Il ne faut pas croire qu’être promu soldier, c’est un ticket garanti vers la richesse ou une sorte d’invulnérabilité. Tout homme est remplaçable, même le boss d’une famille, et c’est notamment pour cette raison que LCN est un cancer dur à éradiquer. Je vais égratigner encore un peu plus le mythe de l’affranchi tout-puissant. Il faut comprendre que dans la mafia, avoir un rang de pouvoir (comme le rang de soldier, notamment) n’indique pas forcément une réelle puissance sur ceux qui sont en-dessous hiérarchiquement. Un associé qui serait un énorme gagneur ou un allié stratégique de taille peut avoir plus de pouvoir et d’influence qu’un capo, par exemple. On retrouve ce genre de situations avec certains associés de LCN qui n’ont aucune origine italienne. Ces derniers n’ont donc pas pu évoluer officiellement dans la hiérarchie, mais certains ont été de très bons gagneurs et ont surpassé en influence des affranchis. Comme exemple historique IRL, on peut citer Joseph Watts (allemand) à la Gambino, Gus Alex (grec) et Murray Humphfreys (Gallois) au Chicago Outfit. En outre, les profils d’affranchis sont très variés. Des made-men qui galèrent chaque semaine pour payer une tribute convenable à leur capo (ou même pour payer leur propre loyer), ça existe et il ne s’agit pas de cas isolés. D’ailleurs, ce n’est pas rare qu’un affranchi doive emprunter de l’argent à un prêteur sur gage (faisant parfois partie de la même famille ! vous voyez le cercle vicieux) juste pour sauver la face et ne pas perdre les faveurs du patron. Sous peine de mort, ou de honte. L’extrême inverse est aussi vrai, certains affranchis sont multimillionnaires et font des rentrées d’argent énormes. Souvent, il s’agit pour ces cas-là de fils chanceux ayant hérité des rackets lucratifs de leur père mafieux. Le piston, ça existe aussi dans la mafia ! IV. Informations pratiques pour approcher une mafia italo-américaine 1) Astuces basiques pour bien débuter Lisez ce guide en entier. Jouez un personnage américain d’origine italienne, qui n’est sûrement jamais allé au pays encore. L’Italie, c’est loin, ça coûte cher, et la plupart de vos personnages ne viendront pas de familles aisées. Donc n’approchez pas en parlant italien, c’est très cliché et on vous demandera immédiatement de changer. Aussi, utilisez un Prénom Américain et un Nom Italien. Si vous voulez jouer réellement un personnage immigré d’Italie, vous devez obtenir mon autorisation, mais jamais je ne laisserais un débutant jouer un personnage 100% italien. Si vous n’avez pas encore une énorme expérience du RP mafia, il est conseillé de jouer un personnage plutôt jeune, dans la vingtaine. Ne jouez pas un personnage riche ou disposant de grandes ressources (financières ou matérielles), sauf si ce dernier a un intérêt réel à s’associer avec la mafia pour maximiser les profits de ses entreprises ou affaires, par exemple. Réfléchissez en amont au personnage que vous voulez jouer, à son background, d’où il vient, ce qu’il a fait dans la vie. On vous demande d’être original sans pour autant être extravagant : cela veut dire qu’il faut que vous trouviez des détails banals mais intéressants sur votre personnage. Le genre d’éléments qui le rendent crédible et vivant. Quelques exemples : votre personnage possède un chien qu’il aime promener régulièrement, est un grand fan de Star Wars, vient de se faire larguer par sa petite copine, entretient une relation fusionnelle avec sa mère… bref, des exemples du quotidien, qui peuvent paraître bêtes comme ça, mais qui au final participent à renforcer l’immersion des joueurs avec qui vous jouez. Pour nous intégrer, ne pensez pas que votre personnage doit être une sorte de mafieux parfait, redoutable en affaires et dépourvu de faiblesse. D’une part, les associés de la pègre (et même les affranchis) ne réussissent pas le moindre larcin, loin de là, la plupart des tentatives de magouilles ne donnent rien. De deux, vous êtes censés RP des êtres humains, avec leurs qualités, défauts, et traits propres à leur personnalité. C’est par une incarnation poussée et réaliste de votre personnage que vous vous démarquez. Évitez donc de débarquer en jouant des caïds qui connaissent toutes les ficelles du métier. Le maître mot pour une expérience parfaite à la Ruggiero Mob (et dans tout RP en général, normalement) c’est l’évolution du personnage, ce que les anglais nomment character development. Selon moi, une évolution de personnage réussie et notable représente l’apothéose du RP. Car logiquement, votre personnage va évoluer, changer (radicalement ou non) et être impacté par son environnement, les gens qu’il fréquente, et surtout les évènements qui vont lui arriver. Si votre personnage reste le même du début à la fin de votre RP, ce n’est pas très intéressant. Postez des screens sur le topic de la faction, afin qu’on puisse suivre l’évolution de votre personnage. Veillez à suivre des tutoriels comme celui-ci (https://leroleplay.fr/viewtopic.php?id=19587) pour que vos screens soient agréables à regarder, car le topic faction est une véritable vitrine. Les screens sont importants mais ne faîtes pas du « RP screen » pour autant. C’est une tendance forte dans la communauté SAMP, on connaît tous des joueurs qui ne produisent que de la forme et aucun fond, de beaux screens mais un roleplay plat et peu authentique. Privilégiez donc toujours le RP pur et dur IG, le fond, mais mettez un minimum de forme vous rapprochera de la perfection. 2) Réussir son approche : entre originalité et réalisme La première chose à savoir quand il s’agit d’approcher une mafia, c’est de comprendre le terme « associé » et ce qu’il englobe. Mieux qu’une définition, je vais plutôt donner des exemples, plus significatifs. Un associé peut être… un simple gars « de la rue » qui aide à faire des petits boulots comme décharger un camion volé, ou qui vole des voitures pour les ramener à la casse d’un affranchi… ou tout simplement qui commet des petits larcins pour le compte d’un mafieux plus haut dans la hiérarchie que lui, en espérant un jour gagner du galon. un représentant syndical qui collabore étroitement avec la mafia pour permettre à cette dernière de s’infiltrer dans un syndicat et donc gagner en influence sur un secteur stratégique de l’économie (comme la construction) un chef d’entreprise qui s’allie à la mafia, profitant de l’influence et la violence de cette dernière pour faire prospérer son business Dans ces trois cas, vous pouvez être considérés comme un associé de la famille (et OOC un approchant de la faction). Evidemment, le cas le plus courant sera le premier. La majorité des associés seront donc des jeunes italo-américains en galère, certains déjà délinquants voire petits loubards et criminels de basse envergure, qui veulent percer dans le monde criminel en s’associant à une organisation puissante. Rejoindre une famille criminelle, c’est comme un tremplin de carrière dans le milieu. Les avantages en termes de réseau et de soutien sont non-négligeables. 3) Le business et les larcins, un aspect indétournable du RP mafia En tant qu’associés de la mafia, la majeure partie de votre quotidien consistera à imaginer des plans pour faire du fric. Il faut voir ça comme une sorte de challenge, et c’est ce qui rend le RP mafia si intéressant. Et c’est encore plus amusant à jouer en duo ou en bande d’associés, il n’y a rien de tel que de bosser sur des coups en équipe. N’hésitez donc pas à vous lier d’amitié avec d’autres approchants IC (si cela correspond à la personnalité de votre perso, bien entendu). Vous devez avoir une mentalité de chasseur, vous dire que toute bonne opportunité est bonne à prendre, tous les moyens bons pour faire un dollar. C’est ainsi que fonctionne un associé lambda, qui n’a d’autre choix que de courir après le fric pour garnir son enveloppe en fin de semaine et s’attirer les faveurs de son supérieur. On vous conseille également de débuter des personnages qui ne sont pas forcément des malfrats à plein-temps, au début. Votre perso peut avoir un petit boulot merdique (chauffeur de taxi, serveur dans un burger king…) et vendre un peu de dope sur le côté pour arrondir les fins de mois, par exemple. Et peu à peu, en vous liant à la mafia, vos personnages tremperont de plus en plus dans les magouilles. On en revient à l’aspect évolutif que votre parcours doit avoir. La Ruggiero Mob vous donne la chance de pouvoir construire et développer un personnage sur le long terme, et c’est une opportunité en or pour n’importe quel rôliste. Alors c’est inutile d’aller trop vite en voulant griller les étapes. V. Vers une meilleure incarnation du personnage (rédigé par Maugrim) 1) Le joueur n’est pas le personnage C’est sans doute le défaut premier des joueurs sur SA:MP, peu importe l’expérience et la faction d’appartenance : l’incapacité à parvenir à faire la part des choses entre ce qui arrive à votre personnage, et les sentiments OOC du joueur qui l’incarnent. La “défaite” engendre bien souvent de la frustration, si ce n’est de la rage, qui parasite ensuite les actions entreprises par le personnage. Pourtant, il est censé y avoir un cloisonnement strict entre les événements IC et la personnalité du joueur. Cela relève de l’évidence, et pourtant la section “litiges OOC” du serveur est constamment remplie. Si SAMP était moins toxique, l’expérience de jeu n’en serait que meilleure. Pensez-y la prochaine fois que vous faites face à une situation négative avec votre personnage : ce n’est qu’un jeu, et si vous perdez, ce n’est pas grave. La défaite fait tout le sel du Roleplay. C’est ce qui rend ce jeu si amusant, au fond : nous ne sommes pas là pour jouer aux Sims. Tout le monde apprécie les situations explosives, ou chaque faux-pas peut entraîner de lourdes conséquences. En somme, la défaite fait partie du Roleplay, car s’il y a un gagnant, il doit fort logiquement aussi y avoir un perdant. C’est là que la distinction entre votre ego OOC et votre personnage est importante : ne vous arrêtez pas au simple fait d’avoir perdu, mais voyez-y là l’occasion de construire votre personnage, de l’endurcir, bref de le faire évoluer. Perdre, ce n’est pas seulement se faire tuer dans une fusillade (là évidemment, difficile d’exploiter la chose pour votre personnage). C’est aussi se faire passer à tabac, se faire exploiter, se faire racketter, se faire rabaisser plus bas que terre, se faire arnaquer… Bref, un éventail de situations IC qui vous arriveront sans doute à un moment donné en tant qu’approchant de la Ruggiero mob (et même lorsque vous en serez membre). Les nouveaux venus dans une telle faction, comme dans la réalité, sont un moyen pour les gens en place de se faire de l’argent facilement. Ils n’auront donc aucun scrupule à tirer profit de votre personnage. C’est quelque-chose qui est parfois difficile à comprendre pour un joueur qui n’est pas habitué, et qui attache bien trop d’importance aux valeurs d’honneur et de famille qui sont véhiculés par des films romancés déconnectés de la réalité. Lorsque vous vous lancerez dans le grand bain, vous serez seul dans un monde de requins. Ce sera à vous de faire votre place en vous rendant utile pour l’organisation, en tissant des relations, et en faisant de l’argent. C’est comme ça que vous développerez des liens avec les autres personnages. Mais n’ayez pas peur de vous prendre des murs ! Cela arrivera ,et c’est ce qui rend le jeu intéressant. A vous de vous en servir pour forger votre propre réputation IC. Et n’oubliez pas : s’il vous perdez, c’est soit dû à une erreur de votre part, soit tout simplement un manque de chance. Pour synthétiser : ☼ gardez à l’esprit que ce qui se passe IC reste IC, si votre personnage est dans une mauvaise situation, n’y voyez rien de personnel contre vous-même, c’est simplement le jeu ! ☼ profitez de toutes les opportunités pour construire votre personnage et bâtir sa trajectoire : si vous vous faites tabasser par un membre, ne prenez pas la mouche mais servez-vous en pour vous venger (quitte à en assumer les conséquences), faites preuve de patience pour ourdir votre revanche, ou laissez passer… Bref, des milliers de choix s’offrent à vous IC. ☼ relativisez la défaite. SAMP est un jeu, personne n’a le temps pour se prendre la tête avec. Concentrez-vous à 100% sur l’IC et oubliez le reste. Pas la peine de prendre la mouche OOC. 2) La base de développement d’un personnage approchant une faction La Cosa Nostra Il est fréquent qu’un joueur qui veuille tenter une approche, se contente de rename son personnage (souvent mal d’ailleurs, en prenant un prénom et un nom italiens, ce qu’on vous déconseille) avant de se lancer dans l’aventure totalement au hasard. C’est le meilleur moyen de se planter, de tourner en s’ennuyant pendant une semaine, avant finalement d’abandonner. L’approche se prépare un minimum. Il vous faut non seulement comprendre l’environnement dans lequel vous comptez évoluer (pour cela, la lecture de ce guide, et un coup d’oeil sur les screens de la faction sont déjà déjà une très bonne base), et définir les grandes lignes du personnage que vous allez incarner. On en revient au concept de “Role” dans “Roleplay”, et à la distinction fondamentale qu’il doit y avoir entre votre ego OOC et votre personnalité IC. A vous de vous bâtir un alter ego intéressant, et de lui donner vie. Bien-sûr, inutile de rédiger un Background de six pages, une vingtaine de lignes sur le passé, le physique et la personnalité de votre alter ego virtuel suffisent. Enfin, sachez que plus vous développerez un personnage intéressant, plus vous prendrez plaisir à le jouer et donnerez envie aux autres de RP à vos côtés. A terme, cela veut aussi dire que vous aurez plus de chance d’aller loin. L’argent, dénominateur commun du crime organisé LCN Alors oui, on peut vouloir se lancer dans le crime pour la gloire, pour mener une vie à cent à l’heure, pour l’adrénaline. Mais en réalité, les raisons sont beaucoup plus pragmatiques : il faut bien manger. Lorsque vous élaborerez votre personnage, et lorsque vous l’incarnerez en jeu, gardez en tête que le motif principal qui vous pousse à sombrer peu à peu, c’est votre manque de ressources matérielles, ou votre envie d’en accumuler plus. Le rêve de devenir un caïd n’est que secondaire, et, au fond, cela doit plutôt venir au fil du temps, au lieu d’être un moteur en soit. Le constat de l’argent-roi dressé, cela implique nécessairement que votre personnage “subisse” plus qu’il ne choisisse ses relations : s’il commence à fréquenter la mafia, ce n’est pas par plaisir, mais c’est parce que sa situation personnelle l’exige, et qu’il n’a d’autre choix. Imaginez plutôt : quel serait l’intérêt pour un individu normalement constitué, que de mener une vie où il verse une grosse partie de ses revenus (générés par des combines hasardeuses), ou il a constamment des comptes à rendre, et où il a de grandes chances de finir soit assassiné, soit en prison ? Ne cherchez pas, les arguments sont peu nombreux. C’est donc uniquement la cupidité qui doit vous pousser à In Character à vouloir approcher une faction LCN. Partant de là, il y a des milliers de possibilités. Quelques idées : vous pouvez être un jeune homme désoeuvré et déscolarisé qui se tourne vers la basse délinquance pour s’en sortir. - un alcoolique d’âge mûr qui a des dettes importantes. - un patron de petit commerce qui est en proie à des problèmes de trésorerie. - un entrepreneur qui souhaite étendre son activité en contactant les bonnes personnes. - un dealer qui vient de se faire pincer par la police avec sa cargaison et qui va devoir passer à la caisse. - un ex-flic trop brutal qui vient de se faire licencier et qui fait face à des accusations de corruption. - un taulard multirécidiviste qui est incapable de se réinsérer dans la société. - un cadre supérieur qui a eu la brillante idée d’être photographié dans une situation compromettante, et que l’on fait maintenant chanter. A chaque fois, vous noterez que tous ces profils ont en commun la détresse personnelle et la soif d’argent. C’est très largement le dénominateur commun de tous ceux qui fréquentent la mafia dans la réalité. A noter que votre approche peut ne pas être simplement active (c’est-à-dire, vous qui venez vers la faction). Elle peut aussi être plus passive, plus subtile, avec une chute lente et progressive de votre personnage dans le crime (et ou ce serait plutôt la faction qui viendrait à vous, en voyant le potentiel que vous représentez). C’est d’ailleurs la meilleure manière de faire sa place. Certes, c’est plus lent, plus difficile, mais c’est aussi beaucoup plus intéressant. Voilà quelques généralités qui vous aideront à construire la base de votre personnage avant que vous ne vous lanciez. En synthèse, trouvez une raison qui pourrait vous pousser à approcher la mafia. L’argent est un excellent argument, mais il n’est pas suffisant : beaucoup d’approchants passent par la case du jeune homme qui cherche un travail. C’est peu original, et cela risque de vous cantonner au rôle du vigil qui fait la sécurité, ou du barman. Essayez d’étoffer votre profil, de solidifier la base de votre personnage, sans non plus tomber dans le cliché : si vous venez voir un membre de la faction en lui disant que vous êtes un tueur à gage, ou que vous avez assassiné quelqu’un et que vous avez besoin d’aide, il y a de grandes chances que vous vous preniez un mur. Originalité et subtilité, c’est la clé. Les défauts, éléments de singularisation du personnage LCN Comme cela a été évoqué en substance juste au-dessus, l’argent est ce qui unit tous les criminels, la Mafia n’étant pas une association occulte à but non lucratif. Mais il y a autre chose qui est également commun à tous ces sales types (et plus généralement à tout le monde, d’ailleurs) ce sont les défauts. Or, les mafieux, des défauts, ils en ont à revendre. Comme cela a été développé dans le guide principal, la mafia est un monde violent, sans foi ni loi. Ajouté à cela, la plupart des individus qui y évoluent sont des types qui sont incapables de faire autre chose de leur existence : une fois encore, on ne devient pas un criminel par choix, mais par contrainte. Au fond, la plupart des mafieux sont des ratés : ils sont incapables de bien gagner leur vie honnêtement, sans semer la pagaille autour d’eux, certains peinent à vraiment trouver leur place dans la société... Garder un job décent sur le long terme leur est impossible, soit parce qu’ils sont trop instables dans leur mode de vie pour cela, soit parce que leur cupidité les pousse à toujours vouloir plus, ce qui les écarte au quotidien du droit chemin. Pour certains, l’ivresse du crime les a transformé en individus orgueilleux, prétentieux, fiers. Enfin, la crainte d’être arrêté par la police, trahi, ou abattu par la concurrence, est une pression sourde et omniprésente. Cette existence chaotique se retranscrit nécessairement dans leur manière de se comporter. Bref, vous l’aurez compris, les criminels composant LCN sont des individus qui ne sont ni recommandables dans leur activité “professionnelle”, ni faciles à vivre au quotidien. Et cela doit se percevoir en jeu, sur votre personnage. Si vous jouez quelqu’un de trop parfait, trop lisse, quel serait l’intérêt pour lui IC de traîner dans les bas-fonds de la société ? Absolument aucun. Les défauts d’un personnage, c’est ce qui rend ce dernier réellement intéressant. De la même manière que la défaite apporte du piquant au RP, les imperfections permettent de donner vie à ces amas de pixel, de générer des scènes intéressantes, des interactions, parfois comiques, parfois tragiques. En somme, cela apporte de la profondeur à votre manière de jouer. Or, bien souvent, les approchants s’en tiennent à une vision trop lisse, peut-être par crainte d’aller trop loin, ou tout simplement par manque d’idée. Mais si vous n’avez pas un personnage digne d’intérêt, il sera très difficile de faire votre place. Il est donc utile que vous définissiez là aussi, en avance, une liste de défauts pour votre personnage qui vous suivront tout au long de votre approche et de votre progression dans la faction. Cela vous permettra non seulement de vous distinguer de la masse, mais aussi de donner envie aux autres de jouer avec vous. Vous-même, vous y prendrez plaisir, vous verrez. Il est bien plus amusant de jouer un bras-cassé, peureux et un peu bêta, que de jouer un mec parfait (sinon, les discussions IC risquent d’être vite profondément chiantes…). Payez-vous le luxe de faire des petites erreurs, des bêtises IC sans trop de conséquences. Bref, lâchez vous et soyez fantaisiste. C’est ça qui fait le sel du RP, et qui fait que l’on continue à jouer bien des années après avoir commencé. Là encore, originalité et subtilité priment. Sortez des sentiers battus, mais n’allez pas trop loin non plus, il faut rester réaliste : un handicapé mental ne risque pas de faire long feu dans la mafia, tout comme un type qui insulte tout le monde sans arrêt. Par contre, la couardise, l’avarice, le racisme, l’alcoolisme, la violence, la dépendance aux jeux, l’orgueil, la fainéantise, la stupidité, la vulgarité, l’agressivité, l’arrogance, l’immaturité, l’intrépidité, la l’impatience, l’égocentrisme, l’émotivité, l’anxiété, le manque d’organisation, la mythomanie, la susceptibilité… Tout ça, ce sont des défauts humains très intéressants à jouer, et que vous devez intégrer à votre personnage, avant même d’envisager toute approche. Ca fera la différence, soyez-en sûr. Montrez-vous digne d’intérêt, lâchez-vous. Le projet, la direction à donner à votre personnage Enfin, dernier élément à prendre en considération avant de vous lancer dans l’aventure, et sur lequel il est inutile de trop développer : il est nécessaire que vous ayez une idée de ce que vous comptez réaliser en jeu avec votre personnage. Si vous vous lancez avec pour seul projet, celui de trouver un travail offert par un membre de la faction, vous allez tourner en rond. Cela marchera sans doute un temps, puis l’effet “nouveauté” s’estompera, tout simplement parce que vous serez en permanence tributaire de ce que les membres au-dessus de vous auront à vous offrir. Le schéma doit être inverse : c’est à vous de montrer que vous méritez une place dans le réseau, et que vous avez quelque-chose à apporter. La plupart des membres ont déjà leur(s) business(es) en place, et leurs hommes de main. Si vous voulez votre place, il va falloir la mériter en vous singularisant, et en montrant que vous pouvez générer de l’activité seul. Pensez réalisme : si vous n’apportez pas d’argent à l’organisation, l’organisation n’a aucun intérêt à vous accueillir en son sein. A vous d’entrer dans la partie, de développer vos propres combines, et de faire de Los Santos votre terrain de jeu. CONCLUSION Pour un Rôliste expérimenté, ces propos ne sont que de simples rappels. Mais pour quelqu’un qui ne s’est jamais aventuré dans le RP LCN, si riche mais aussi si complexe, le fait de suivre ces quelques conseils devrait minimiser les risques que vous passiez à côté du sujet. RP un mafieux est quelque-chose de chouette : vous êtes libéré de toute contrainte, et vous devez naviguer dans un monde fait d’intrigues, d’affaires foireuses, et de règlements de compte. A vous de tracer votre voie. Mais n’oubliez pas que si vous voulez vraiment profiter de l’expérience, il est impératif que vous vous prépariez un peu en avance. Bon courage et amusez-vous. Modifié le 10 septembre 2021 par Ruggiero 18 7 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Berlin12 Posté(e) le 10 septembre 2021 Partager Posté(e) le 10 septembre 2021 Merci de ce guide compréhensible et bien écrit 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Corvo Posté(e) le 13 septembre 2021 Partager Posté(e) le 13 septembre 2021 Très intéressant, merci! Francisco Alveraga / Sharleen Nicholson / Buddhika Gunarathna Galerie: Sharleen NicholsonGalerie: Francisco AlveragaGalerie photo IRL Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
P2LITO Posté(e) le 23 mai 2022 Partager Posté(e) le 23 mai 2022 (modifié) Vraiment très lourd comme guide, dommage qu'il soit si peu utiliser comme exemple ou base, peu importe la mafia. Modifié le 23 mai 2022 par P2LITO 1 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
iyaadd Posté(e) le 6 mars Partager Posté(e) le 6 mars merci pour ce guide 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
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