Guide des médicaments utilisés à visés récréatifs mais pas que !

[Attila.]

Guide des médicaments utilisés à visés récréatifs mais pas que ! 

 

Bonjour, j'ai pu m'apercevoir que certains avaient intégrés à leur roleplay certaines molécules qui sont en vogues depuis maintenant plusieurs années dans le monde criminel. Je parle notamment de molécules qui sont utilisées en médecine et qui sont déviés de leur utilisation à visés récréatives. 

C'est pourquoi j'aimerai aborder avec vous ces molécules et vous transmettre certaines informations pour que ces molécules soient roleplay de manière réaliste et correcte car sans connaissance ces molécules peuvent être intégré dans votre roleplay de manière incorrecte et incohérente. Je vous fais donc part de mes connaissances en ce qui concerne ces molécules d'un point de vue médical et à visés récréatives. 

Ce guide s'adresse donc aux personnes voulant intégrer à leur roleplay la toxicomanie par traitements légaux mais il peut très bien s'adresser aux personnes voulant roleplay un personnage autour du domaine médical/paramédical notamment médecin, pharmacien et notamment pour le LSFD.

 

J'aborderai avec vous les principales molécules qui sont de plus en plus utilisés à fins récréatives, je vous les cites sous leur nom commercial ainsi qu'entre parenthèse sous leur DCI ou molécule : Xanax (Alprazolam), Valium (Diazepam), Euphon/Neocodion/Codéine (Codéine), Orozamudol/Topalgic (Tramadol), Oxynorme/Oxynormoro/Oxycontin (Oxycodone), Skenan/Actiskenan (Sulfate de morphine), Durogesic/Abstral (Fentanyl), Kétamine (Kétamine).

 

• Xanax (Alprazolam)
• Valium (Diazepam)
• Euphon/Neocodion/Codéine (Codéine)
• Orozamudol/Topalgic (Tramadol)
• Oxynorme/Oxynormoro/Oxycontin (Oxycodone)
• Skenan/Actiskenan (Sulfate de morphine)
• Durogesic/Abstral (Fentanyl)
• Kétamine (Kétamine)

 

• Le Xanax :

Le Xanax (alprazolam) est un anxiolytique de la famille des benzodiazépines (psychotrope), cette molécule comme tout les benzodiazépines de manière général se fixe au niveau de certains récepteurs au niveau des neurones dont le principal étant le récepteur GABA. En se fixant à ce récepteur elle va inhiber les transmissions neuronales par hyperpolarisation cellulaire du neurone post synaptique en facilitant l’entrée du chlore (Cl−) dans les neurones et augmentant donc, par le fait même, la charge négative du neurone. Ce processus physiologique favorise l’inhibition de l’activité cellulaire et ralentit la transmission nerveuse. Ce qui va ensuite entrainer des actions sédatives, anxiolytique et myorelaxante. 

Le Xanax est largement utilisé par les médecins et les psychiatres de manière général dans certaines pathologies psychiatrique dont les manifestations anxieuses qu'elles soient somatiques ou psychiques, les dépressions (surtout en instauration de traitement anti dépresseur), en prémédication à visé sédative et anxiolytique, dans certaines formes de troubles obsessionnels, de certains troubles de la personnalité et dans parfois en cas de palpitations de type Bouveret/WPW.

Cette molécule est principalement utilisé dans les crises anxieuses/attaques de panique paroxystique pour son action rapide et sa demi vie courte. 

Elle se présente sous plusieurs formes, des comprimés blanc sécables (0.25mg) , des comprimés rose (0.50mg) qui peuvent être utilisés en sublingual (sous la langue) pour une action plus rapide ou encore sous forme de barrette (2mg). Son délai d'action varie entre 15 minutes pour la forme sublingual à 45 minutes pour les comprimés.

Les potentiels effets négatifs du Xanax peuvent être diverses mais les principaux sont, des vertiges, des maux de tête, une somnolence, difficulté de concentration, une sensation d'ébriété et des troubles de la vision. Ces effets étants multipliés par la prise d'alcool ou d'autres médicaments/drogues.

A visé récréatif, le Xanax a un effet anxiolytique et relaxante, la dose généralement pour obtenir ces effets peuvent se faire valoir dès 0.50mg parfois 1mg ou 2mg.

L'abus de Xanax peut conduire à une somnolence très accrue, voir un état de coma partiel et à des troubles respiratoire grave dont une détresse respiratoire pouvant causer le décès de la personne. Ces effets étants multipliés par la prise d'alcool ou d'autres médicaments/drogues.

Le Xanax est très addictif au delà d'une prise régulière par jour pendant 3-4 semaines un syndrome de sevrage s'installe à l'arrêt brutal, avec un effet de manque. 

 

• Le Valium :

Le Valium (Diazepam) est lui aussi un anxiolytique de la classe des benzodiazépines (psychotrope), tout comme le Xanax il se fixe lui aussi au récepteur GABA et agit de la même manière et à lui aussi des actions myorelaxante, sédatif et anxiolytique. Il a aussi des propriétés antiépileptique. 

Le Valium est lui aussi utilisé par les médecins et les psychiatres de manière général dans certaines pathologies psychiatrique dont les manifestations anxieuses qu'elle soit somatique ou psychique, dans certaines formes de dépression, dans certaines formes de conduites addictives notamment l'alcoolisme et dans l'épilepsie.

Le Valium à quant à lui une demi vie longue et est donc plutôt utilisé dans les formes d'anxiétés flottantes ou dans les troubles anxieux généralisés. 

Il se présente le plus souvent sous la forme d'un comprimé blanc ou bleu (5mg ou 10mg), il peut aussi être sous forme de flacon en goutte buvable. 

Les effets négatifs du Valium sont pratiquement les même que pour le Xanax, somnolence, difficulté de concentration, vision trouble, maux de tête, faiblesse musculaire, sensation d'ébriété. L'arrêt brutal après une prise sur une longue période peut conduire à de l'épilepsie.

A visé récréatif, le Valium a un effet anxiolytique et relaxante à un dose généralement de 20mg-40mg.

L'abus de Valium peut conduire à une somnolence très accrue, voir un état de coma partiel, de l'épilepsie et à des troubles respiratoire grave dont une détresse respiratoire pouvant causer le décès de la personne. Ces effets étants multipliés par la prise d'alcool ou d'autres médicaments/drogues. 

Le Valium est très addictif au delà d'une prise régulière par jour pendant 3-4 semaines un syndrome de sevrage s'installe à l'arrêt brutal, avec un effet de manque. 

 

• La Codéine :

La Codéine est un antalgique dit de pallier II (classé comme opioïde de faible intensité), il est un dérivé de l'opium et se fixe à certains récepteurs opioïdes spécifiques et qui produit un effet semblable à celui de la morphine (j'irai pas en détail c'est très complexe et pas utile pour le roleplay). C'est un médicament fortement utilisé dans la prise en charge de la douleurs pour son action antalgique, il faut savoir qu'un métabolisme lent va diminuer les effets de la Codéine sur la douleur et qu'un métabolisme rapide va l'accentuer mais va aussi engendrer un surdosage rapide en cas de prise exagéré.

C'est un traitement qui est utilisé dans les douleurs aigus comme chroniques. Les effets secondaires de la Codéine sont multiples : Somnolence, nausées, vomissements, vertiges, problème respiratoire plus ou moins grave, toxicité hépatique si accouplé à du paracétamol.

Un abus de Codéine et cela accentué par la prise d'alcool et d'autres médicaments ou drogues peut entrainer une détresse respiratoire importante et un trouble de la conscience important pouvant conduire au décès de la personne. 

Il se présente sous forme de comprimés de 25mg, 30mg et 50mg souvent accouplé à du paracétamol ou sous forme buvable par sirop (Euphon/prométhazine avec Codéine).

Largement utilisée et détournée de manière récréative, la Codéine va avoir des effets relaxante et sédative à un certain seuil de dosage. Utilisé de manière régulière la Codéine peut entrainer une dépendance physique très importante pouvant ainsi entrainer un syndrome de sevrage lors de son arrêt brutal.

Le plus souvent il est mélange sous sa forme buvable à une boisson gazeuse, aux Etats-Unis il se trouve sous forme de sirop mélangé à de la prométhazine, un agent neuroleptique-antihistaminique.  

 

• Le Tramadol :

Le Tramadol, Zamudol dans sa forme rapide, est un antalgique de pallier II (opioïde de faible intensité), tout comme la Codéine il vient se fixer à certains récepteurs opioïdes spécifiques et qui produit un effet semblable à celui de la morphine, il agit aussi comme un inhibiteur de la recapture de la noradrénaline et de la 5 hydroxytryptamine (5HT). Il a une durée d'action rapide avec une absorption qui varie selon le mode d'administration avec une durée d'action d'environ 4-6 heures. Le Zamudol est la forme rapide du Tramadol, c'est un comprimé à prendre en sublingual avec une durée d'action d'environ 15-20 minutes. 

Il est utilisé dans le traitement de la douleur de manière générale et le plus souvent en post chirurgie. Il est parfois accouplé avec le paracétamol et peut donc être hépatotoxique dans ces conditions en cas de surdosage. Le Tramadol est aussi connu pour abaissé le seuil épileptogène et peut être responsable de syndrome sérotoninergique.

Il est généralement présenté sous forme d'un comprimé blanc, parfois rond et granuleux en bouche lorsqu'il est sous sa forme sublingual, en gélule sous sa forme longue prolongation mais il est aussi utilisé en intraveineux en milieu hospitalier.     

Les effets secondaires sont généralement des nausées et vomissement si mauvaise tolérance au Tramadol mais aussi une somnolence, des céphalées, vertiges, hypersudation, sensation de malaise, sécheresse buccale, constipation, douleurs abdominales, confusion, hallucinations, délires, troubles respiratoires graves. 

A forte dose il peut entrainer des convulsions.

Un risque de dépendance est aussi très présent avec le Tramadol si la prise régulière et non réglementé et ainsi un syndrome de sevrage peut être présent à son arrêt brutal. 

Le plus souvent les dosages du Tramadol sont : LP 50mg,  50mg en action rapide, 37.5mg accouplé à du paracétamol, 100mg, 150mg dans son dosage le plus fort.

Il est parfois dévié de son utilisation à visé récréatif pour ses effets relaxante, en léger surdosage il entraine un état de somnolence qui peut être comparable à ceux des effets de l'héroïne. 

 

Avant de passer aux antalgiques de pallier III (Opioïde fort et apparentés aux morphiniques), sachez qu'ils sont soumis à des réglementations spécifiques et son uniquement donnés via une ordonnance sécurisée et nominative. Il est possible de trouver des morphiniques et apparentés dans la rue mais le plus souvent se sont des produits ne sortant pas de laboratoires officiels et peuvent être coupés avec des substances douteuses et nocives.

• L'Oxycodone :

Le chlorhydrate d'oxycodone est un antalgique de pallier III (Opioïde fort et apparentés aux morphiniques), il vient se fixer à des récepteurs spécifiques opioïdes tout comme le Tramadol et la Codéine. Ces récepteurs sont à l'origines de différentes effets positifs et négatifs, selon le récepteur activé il va entrainer un effet antinociceptif, dépression respiratoire, bradycardie (battement lent inférieur à 60 battement par minute), myosis (rétrécissement de la rétine), effets comportementaux (euphorie, convulsion, sédation), effets endocrines. Je ne rentrerais pas non dans les détails car très complexes et pas utile pour votre roleplay mais si vous avez des questions je reste à disposition. 

Il est le plus souvent utilisés dans le traitement de la douleur robuste, récidivante et résistante aux antalgiques de pallier I et II. Principalement son utilisation est retrouvé dans le traitement des douleurs liées aux cancers, des maladies chroniques comme l'arthrose, lombalgie, post chirurgie et douleurs neuropathiques. 

Il se présente sous plusieurs formes, gélules à libération prolongés (d'une durée d'action d'environ 12h) 5mg, 10mg, 15mg, 20mg, 30mg, 40mg, 60mg, 80mg, 120mg et 160 mg. Sous sa forme d'action rapide sous forme de comprimés sublingual 5mg, 10mg et 20 mg. Sous sa forme buvable, flacon de 30ml et sous sa forme injectable en intraveineux à utilisation hospitalière. 

Sa forme rapide est utilisé pour calmer les douleurs rapidement avec un délai d'action d'environ 20-30 minutes et une durée d'action d'environ 4h00.

Un surdosage en Oxycodone peut très vite arriver, il entraine des troubles de la conscience grave ainsi qu'une détresse respiratoire importante pouvant causer le décès de la personne. Il faut savoir que les morphiniques et apparentés couplé à des anxiolytiques peuvent engendre de forte détresse respiratoire.  

Les effets secondaires principaux sont : Mauvaise tolérance à la morphine avec nausées et vomissements, trouble de la conscience et de la vigilance, somnolence, vertiges, constipation, ralentissement idéomoteur, trouble de la respiration grave etc.

Ce médicament peut entrainer une forte dépendance et ainsi entraine un syndrome de sevrage à son arrêt brutale. 

 

Skenan/Actiskenan :

Le Sulfate de morphine est lui aussi un antalgique de pallier III (Opioïde fort et apparentés aux morphiniques) basé sur le même fonctionnement que son prédécesseur (CF Oxycodone).

Il est indiqué dans les douleurs rebelles et résistantes aux antalgiques de pallier I et II, dans les douleurs d'origines cancéreuses et neuropathiques.

Il se présente sous plusieurs formes lui aussi, généralement le plus connu est la forme par gélule de couleurs à libération prolongé avec une durée d'action d'environ 12h00 (la forme non urgente) dosé à 10mg, 30mg, 60mg, 100mg et 200mg. Il se trouve aussi sous forme de gélule de couleurs à délai d'action rapide environ 30 minutes dosé à 5mg, 10mg, 20mg et 30mg.

Un surdosage en Skenan/Actiskenan peut très vite arriver, il entraine des troubles de la conscience grave ainsi qu'une détresse respiratoire importante pouvant causer le décès de la personne. Il faut savoir que les morphiniques et apparentés couplé à des anxiolytiques peuvent engendre de forte détresse respiratoire.  

Les effets secondaires principaux sont : Mauvaise tolérance à la morphine avec nausées et vomissements, trouble de la conscience et de la vigilance, somnolence, vertiges, constipation, ralentissement idéomoteur, trouble de la respiration grave etc.

Ce médicament peut entrainer une forte dépendance et ainsi entraine un syndrome de sevrage à son arrêt brutale. 

 

Durogesic/Abstral (Fentanyl) :

Le Fentanyl est un antalgique de pallier III (Opioïde fort et apparentés aux morphiniques) mais il est aussi classé comme un agent anesthésique général.

Il fonctionne pratiquement pareil que les morphiniques opioïdes mais avec certains détails différents. Il a des propriétés pharmacologiques d'agoniste des récepteurs µ. C’est un morphinomimétique très puissant qui provoque une analgésie chirurgicale environ 50 à 100 fois supérieure à celle de la morphine chez l'homme. 

Il est indiqué dans certaines formes de douleurs rebelles résistants aux antalgiques de pallier I et II mais aussi devenant résistantes à la morphine. Il est fortement utilisés à visés neuroleptanalgésie, d'anesthésie générale balancée, d'anesthésie analgésique à doses élevées. Il est aussi utilisé en analgésie post-opératoire avec une surveillance médicale intensive.

Il se présente sous la forme d'ampoule pour injection intraveineuse dosé à 50 microgrammes, 100 microgrammes ou 500 microgrammes, il existe des formes transdermiques sous forme de patch à délai d'action plus ou moins rapide et à durée d'action longue environ 72h00, les dosages sont : 12 microgrammes, 25 microgrammes, 50 microgrammes, 75 microgrammes et 100 microgrammes.

Quant à l'Abstral qui est la forme sublingual sous forme de comprimés à fondre à délai d'action rapide environ 15-30 minutes (durée d'action rapide), il peut être dosé à : 100 microgrammes, 200 microgrammes, 300 microgrammes, 400 microgrammes, 600 microgrammes et 800 microgrammes.

Un surdosage en Fentanyl est mortel et arrive rapidement, la dose mortel de Fentanyl varie en fonction des personnes, elle entraine un trouble de la conscience grave ainsi qu'une détresse respiratoire importante causant le décès de la personne. La prise de morphiniques et d'anxiolytiques associés entraine le décès. L'alcool peut accentuer les effets.  

Les effets secondaires principaux sont : Mauvaise tolérance à la morphine avec nausées et vomissements, trouble de la conscience et de la vigilance, somnolence, vertiges, constipation, ralentissement idéomoteur, trouble de la respiration grave, agitation, sècheresse buccale, fourmillement, douleurs abdominal, confusion, anxiété, tachycardie (augmentation de la fréquence cardiaque) etc.

A visé récréative il est souvent mélange aux anxiolytiques sous sa forme rapide.

 

La Kétamine :

Le chlorhydrate de Kétamine est un médicament classé comme anesthésique général non barbiturique d'action rapide, elle est dotée de propriétées sédative, amnésique et analgésique. Elle entraîne une anesthésie caractéristique dite dissociative en interrompant les liaisons entre les systèmes corticothalamique et limbique. C'est la fameuse molécule utilisée pendant un temps à visé anesthésique pour les chevaux.  Il a une demi vie rapide et une action très rapide par conséquence. Le plus souvent utilisé à visé sédative et analgésique il est administré par voies intra veineuse, intra musculaire, intra nasale, intra rectale et intra osseuse en milieu hospitalier. 

La Ketamine entraine une analgésie de surface, conserve les réflexes pharyngo-laryngés, a un effet bronchodilatateur, augmentation du débit cardiaque par effet inotrope positif. 

Il est généralement recommandé de l'utiliser lorsque la personne est instable sur le plan hémodynamique (chute de tension, tachycardie, bradycardie etc) dans l'induction/sédation de la crise d’asthme grave intubée et/ou ventilée, dans l'analgésie du grand brûlé (analgésie de surface, permet de réduire la consommation de morphinique), dans l'induction anesthésique avant l’administration d’autres agents anesthésiques et pour potentialisé les agents anesthésiques de faible puissance.

Il se présente sous la forme d'ampoule plus généralement dosé à 50mg ou 250 mg.

Les effets secondaires les plus courants et importants sont : Tachycardie, hypertension artérielle, dépression respiratoire, apnée à fortes doses, myoclonies (contraction involontaire musculaire), diplopie (vision double), il peu aussi entrainer une dépendance.

A visé récréative la Ketamine se trouve sous forme poudreuse qui généralement utilisé en intra nasale par le biais de "trace", elle entraine sédation et analgésie. 

 

Je corrigerai les fautes d'orthographes au fur à mesure, si vous avez des questions ou vous souhaitez des informations supplémentaire n'hésitez pas à m'envoyer un message ou à répondre à la suite de ce guide. Je rajouterai dans le futur d'autre médicaments légaux qui peuvent être utilisés à des fins réactifs, si vous en avez en tête ou que vous souhaitez des informations sur d'autres médicaments qui peuvent être utilisés à ces fins, partagez le à la suite et je le rajouterai à ce guide.

Modifié le 27 avril 2021 par Attila.

[Attila.]

Rappel avec informations supplémentaire pour votre roleplay, car disponibilité In-Game de l'Oxycodone.

• L'Oxycodone : Le chlorhydrate d'oxycodone est un antalgique de pallier III (Opioïde fort et apparentés aux morphiniques), il vient se fixer à des récepteurs spécifiques opioïdes. Il a une action similaire à celle de la morphine plus classique, il agit notamment sur les muscles lisses, sur les muscles respiratoires et sur la toux.

- Pharmacocinétique de l'oxycodone :

Sa biodisponibilité per-os (par voie orale), est assez sensible et serait de l'ordre de 60 à 87%. C'est à dire que seulement 60 à 87% de la molécule totale est alors en action. Le 1er passage par la voie hépatique (foi) est faible et ne vient donc pas entraver sa biodisponibilité. Une fois en circulation dans le sang la molécule représente alors entre 60 à 87%. Sa demie vie est en moyenne de 4 à 6h. Il existe cependant entre chaque dose une variabilité possible de sa biodisponibilité. Après son passage hépatique ou il va être activé et donc métabolisé à la fois en oxymorphone (molécule active) et en noroxycodone (molécule inactive) qui va lui être éliminé par voie urinaire sous forme inchangé (donc traçable dans les urines). S'en suit un enchaînement de métabolisation complexe. Sa liaison aux protéines plasmatiques est de 38-45 %.

- Pharmacodynamique de l'oxycodone :

Comme cité plus haut, il est classé comme antalgique de pallier III aussi appelé opioïde fort et apparentés. L'oxycodone vient alors se positionner sur les récepteurs opioïdes kappa, mu et delta dans le cerveau et le rachis. Elle agit au niveau de ces récepteurs en qualité d'agoniste opioïde sans effet antagoniste. L'effet thérapeutique est principalement analgésique et sédatif. Par rapport à l'oxycodone à libération rapide, les comprimés à libération prolongée, administrés seuls ou en association avec d'autres substances, offrent un soulagement de la douleur pour une durée sensiblement plus longue, sans augmenter l'apparition d'effets indésirables.(modifié)

- Oxycodone rapide et LP (libération prolongée) :

Il existe deux types de comprimés à base d'Oxycodone, une dite d'action rapide avec un mécanisme similaire mais avec un délai d'action rapide (environ 20-30min) et une durée d'action cependant courte (environ 4h00). Quant à sa forme LP, celle ci va avoir une phase initiale rapide, suivie d'une libération contrôlée et lente (12h00).

- Dosage :

Sous sa forme LP un comprimé tout les 12h00 est suffisant à visé antalgique. Sous sa forme rapide, maximum 20mg tout les 4h00 à visé antalgique.

Usage récréatif :

A l'usage récréatif il est utilisé sous sa forme rapide soit en comprimé de 5mg, de 10mg ou de 20mg parfois coupé avec d'autres molécules et reconstitués. A l'usage hospitalier il est recommandé de l'utiliser avec précaution et de ne pas dépasser 20mg tout les 4h00. A son usage récréatif 2 comprimés simultanés de 5mg, de 10mg ou de 20mg suffisent à procurer les effets recherchés.

- Effets secondaires :

Un surdosage en Oxycodone peut très vite arriver, il entraîne des troubles de la conscience grave ainsi qu'une détresse respiratoire importante pouvant causer le décès de la personne. Il faut savoir que les morphiniques et apparentés couplé à des anxiolytiques peuvent engendre de forte détresse respiratoire.
Les effets secondaires principaux sont : Mauvaise tolérance à la morphine avec nausées et vomissements, trouble de la conscience et de la vigilance, somnolence, vertiges, constipation, ralentissement idéomoteur, trouble de la respiration grave etc. Ce médicament peut entraîner une forte dépendance et ainsi entraîner un syndrome de sevrage à son arrêt brutale.

- En comparaison : 10mg d'oxycodone = 20mg de morphine(modifié)

(PS : Il se compte en comprimé et non en gramme car son dosage initial se compte déjà en gramme. Il est préférable pour plus de cohérence de roleplay l'oxycodone en comptant 1mg OOC = 1 comprimé IC, je rappel que vendre 1mg d'oxycodone n'existe pas et est complètement incohérent. Ils sont souvent revendus par plusieurs comprimés car un seul étant pas suffisant à visé récréatif surtout chez des personnages ayant une consommation régulière.)

Modifié le 28 août 2021 par Attila.