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[LSNN] Interview de Jametta Tolbert : « Maître Obolensky ferait mieux de rester avocat, et de ne pas déborder sur le cinéma. »


Invité Arcadia
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Interview de Jametta Tolbert : Capitaine du Los Santos Fire Department.

BY ERINA PALMINTERI

Los Santos, SA -

Dans notre premier article concernant l'affaire de l'ex-Sergent Calaveras, nous faisions part d'un témoignage anonyme provenant d'un membre du Los Santos Fire Department. Cette personne, qui s'avère être le Capitaine Jametta Tolbert, souhaite sortir de l'anonymat et livrer sa version des faits, et réagir aux propos de Maître Obolensky. Nous rappelons que cette dernière ne souhaitais auparavant pas révéler son identité, pour ne pas interférer avec la justice concernant la plainte PERALTA dont elle était l'autrice.


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Camion du Los Santos Fire Department, conduit par le Capitaine Jametta Tolbert.

Le Capitaine tiens à nous préciser avant toutes choses, qu'elle n'a aucun lien avec les affaires en cours, une plainte PERALTA a été soumise avant tout le déroulement de cette histoire, mais depuis, plus rien. Elle ne dispose d'aucun avocat, et n'est pas sollicitée par la justice en tant que témoin.

- Bonjour Capitaine, pourriez-vous vous présenter à nos lecteurs ?

« Capitaine de premier échelon Jametta Tolbert, du Los Santos Fire Department.
Sous-commandement de la division de recherche urbaine et titulaire de la division aérienne.
J'ai rejoint le Fire Department autour de mes vingt-deux ans.. J'en ai aujourd'hui vingt-sept. 
»

- Pouvez-vous nous donner votre version des faits concernant la soirée qui a déclenchée votre plainte ?

« Je vais commencer par expliquer en détails ma soirée.
Je pense que ça vous sera utile, et que ce sera utile à votre audience, pour tout comprendre.
Alors, tout s'est déroulé il y a un peu plus d'un mois désormais.
Nous fêtions ma promotion dans le bar d'un ami, avec quelques autres agents du LSFD et des officiers du LSPD
Quand une de mes subordonnées, que je vais appeler Cindy pour simplifier mes explications.
Donc, quand Cindy, ma subordonnée, reçoit la visite d'un certain Craig Calaveras, dans le bar en question.
Il est entré en tenue d'officier, accompagné d'un autre agent dont je ne connais pas le nom, puis s'est agenouillé devant Cindy.
Il l'a demandé en mariage, devant toute la foule, en tenue d'officier, alors qu'elle ne le connaissait à peine.
En tenue de Sergent, devrais-je dire. Bref. Elle était extrêmement gênée.
Après son départ, celle-ci m'indique qu'il l'a déjà appelé plusieurs fois sans qu'elle ne réponde, elle ne voulait pas lui parler.
J'ai donc pris la décision de l'appeler, pour protéger l'intégrité de Cindy, en lui expliquant que son comportement était plus que déplacé, surtout en tenue d'agent du LSPD.
On discute un poil, le ton commence à monter, et je lui indique qu'il n'a de toute façon rien pour plaire.
Ce à quoi il me répond, au moins je ne suis pas NOIRE.
Il rajoute ensuite, quelques mots doux, comme "poufiasse"..
On me propose de remonter le comportement directement au dirigeant du SWAT, ce que je refuse pour passer par mes supérieurs.
Je leur explique, ils décident de rentrer en contact avec la direction du LSPD, à deux reprises, mais sans succès.
Ils me recommandent donc de passer par une plainte PERALTA, ce que j'ai fait. En ce qui a, entre autre, mené à son licenciement. »

- Concernant votre dépôt de plainte PERALTA, avez vous eu des réponses directes du LSPD ou bien, vous avez appris le licenciement en même temps que le reste de la population, via le communiqué du LSPD ?

« Alors ça s'est déroulé en deux temps.
J'ai d'abord été contactée par les affaires internes du LSPD qui m'ont demandé de leurs expliquer ce qu'il s'est déroulé.
Je leur ai donné la même version que je viens de vous raconter, dans les moindres détails.
C'est à dire que le procureur et le LSPD ont tous les deux les éléments principaux qui permettent le licenciement effectif du Sergent Calaveras.
C'est-ce qui m'a interloqué dans les propos de son avocat.
Connaît-il vraiment son affaire ? Je vois qu'il pointe énormément du doigt le département de police.
Mais l'enquête a été menée indépendamment des deux côtés, et dans les deux cas, le Sergent Calaveras est reconnu "coupable" entre guillemets, des faits que j'ai évoqué.
 »

- Vous souhaitiez aussi revenir sur les propos de Maître Obolensky ?

« Il dit que mes propos sont imprécis. Quelles précisions veut-il de plus ? La couleur de mes baskets ce soir là ?
La marque de cacahuètes servies au bar ?
J'ai raconté tout ce que j'ai vécu, dans les moindres détails.
Mon journal téléphonique peut prouver que j'ai bien appelé monsieur Calaveras
Le journal téléphonique de ma collègue pourrait également prouver qu'il l'a appelé plusieurs fois, je pense.
Il parle de "mauvaise série Netflix". Si pour lui c'est digne d'un scénario de série, alors il ferait mieux de rester avocat, et de ne pas déborder sur le cinéma, il fait très mauvais scénariste.
Et j'aimerais aussi, apporter une dernière précision.
Je me moque de la condamnation que celui-ci pourrait avoir. Je ne cherche pas une réparation physique de préjudice qu'il m'a infligé.
Voir ce genre d'espèce quitter les rangs de notre police, c' est déjà une énorme victoire pour moi, comme pour son ancien collègue. (L'officier qui a été harcelé)
Son collègue, qu'il a harcelé et dont il a volé l'alliance.
La même avec laquelle il a fait sa demande à ma collègue, si j'ai tout compris de ce côté de l'affaire.
Je peux vous assurer que je n'ai jamais eu de contact avec cet homme.
La justice peut le prouver sans soucis, et la thèse du coup monté tombera à l'eau. La place sera à la vérité. 
»

- Pensez-vous que monsieur Calaveras regrette ses actes et ses dires ? A t-il essayé lui, ou son avocat, de vous contacter pour s'excuser ou discuter avec vous ?

« Non, je ne pense qu'il ne regrette rien, sinon, il n'aurait pas poursuivi le LSPD.
Je n'ai reçu aucun message d'excuse, ni de lui, ni d'Obolensky, que je croise pourtant à ULSA.
Je le croise là-bas, car je forme les futurs académiciens du LSFD.
C'est un partenariat entre le Fire Department, et l'université.
Quand je le croise, on s'ignore simplement.
 »

- Les injures de l'ex-Sergent Calaveras vous ont marqués psychologiquement ?

« Psychologiquement, peut être pas, c'est assez fort comme mot.
Disons que je cherche à écarter ce genre de personne du département.
Oui ça m'affecte sur le coup, surtout quand ça vient de quelqu'un qui a les mêmes objectifs que vous, normalement..
Mais pas plus que ça sur le long terme, je m'en suis très bien remise. 
»

- Aujourd'hui, qu'attendez vous de ce procès ? Qu'espérez vous pour la suite de cette histoire ?

« Que l'ex-Sergent ne reprenne pas sa place dans le département de police.
Ni-même dans un autre département. Et s'il n'est pas sanctionné, outre-mesure, je pourrai me regarder dans la glace le soir, moi. 
»

- Comme à votre prédécesseur, avez-vous un message de fin à faire passer ? 

« Je ne peux que conseiller à maître Obolensky, de relire son dossier à la lumière du droit et des faits. »  

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Camion du Los Santos Fire Department, conduit par le Capitaine Jametta Tolbert.


Nous rappelons que cette affaire est toujours en cours, et en suspend pour le moment, mais ne devrait pas tarder à être relancée, toujours sur une procédure écrite.

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