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sones

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  1. sones

    Clan Kyotono

    Bon courage mes enfants.
  2. Pseudonyme: me.hashimoto Commentaire: Nous sommes en 2021. Il serait grand temps que la cour de justice se mette à la transcription de ses audiences et qu'elle rende ces transcriptions accessibles aux concitoyens. #JusticeTransparency
  3. "Il y avait des règles précises pour pratiquement tout - de la façon dont on salue quelqu'un au-dessous ou au-dessus de soi, la façon de parler aux gens, la façon d'indiquer que vous les écoutez, tout. C'est un monde féodal, très différent de la vie ordinaire extérieure" - Saga Junichi - Mémoires d’un yakuza. Nous n’allons pas nous voiler la face : Le roleplay Yakuza est un roleplay bien complexe, très peu connu de la communauté roleplay (ou alors mal connu, pas comme il devrait l’être). Je vous propose ce guide (encore une fois, pour ceux l'ayant connu et lu autre part) qui vous permettra de vous familiariser avec ce type de roleplay. Je m'excuse pour la mise en forme, je mettrai à jour prochainement. Il me faut un temps d'adaptation au forum ! Bonne lecture. I) Histoire des Yakuzas II) Organisation et structure d’une famille Yakuza III) L’admission dans un clan IV) Les rites d’appartenance et de rupture V) Les activités des Yakuzas VI) Aller plus loin Ce passage sur l’histoire des Yakuzas peut vous servir à votre culture, mais il n’est pas nécessairement primordial à votre approche. Surtout parce que l’histoire des Yakuzas est surtout axée sur leur évolution au Japon, et non pas aux États-Unis, c’est pour cela que je préfère vous fournir des liens d’article ; ceci afin de ne pas trop remplir le guide. Néanmoins, le passage sur l’immigration aux États-Unis est lui important ; surtout pour ceux jouant des personnages nés aux states, ces derniers peuvent se poser des questions sur leurs origines, les poser à leurs parents, leur entourage, ou même à la communauté de Chinatown. Si vous ne souhaitez pas perdre de temps (bien qu’un peu d’histoire ne doit JAMAIS être une perte de temps), je vous invite à directement vous rendre à la prochaine partie. I. Les origines des Yakuzas : de l'ère Eido à l'ère Meiji http://yakuza-japon.blogspot.com/2007/10/les-origines-des-yakusas-de-lre-eido.html II. Histoire des Yakuzas de l'ère Meiji à nos jours http://yakuza-japon.blogspot.com/2007/10/histoire-des-yakusas-de-lere-meiji-nos.html III. Des années 30 à la fin de la seconde guerre mondiale http://yakuza-japon.blogspot.com/2014/05/des-annees-30-la-fin-de-la-seconde.html IV. Les Yakuzas aux États-Unis La mafia Yakuza a été introduite aux États-Unis dans les années 80, mais surtout dans les années 90, grâce à des alliances conclues dans la région Asie-Pacifique. La Yakuza est assez proche des triades chinoises et de la mafia coréenne. Dans les années 90, de nombreux gangsters italo-américains qui formaient l’aspect dominant du crime organisé en Amérique ont été incarcérés par la loi RICO. Cela a permis aux Yakuzas d’être plus indulgents dans leurs opérations, et il y avait plus à obtenir pour eux que pour d’autres groupes ethniques comme les cartels mexicains. Après la guerre du Vietnam, de nombreux Vietnamiens ont obtenu l’asile aux États-Unis, en particulier sur la côte ouest où la population asiatique est la plus importante. Des villes comme Los Angeles, San Diego et San Francisco regorgeaient de Coréens, de Vietnamiens, de Chinois et de Japonais. Les villes ont quelques enclaves ethniques. De nombreux gangs vietnamiens ont formé et opéré des équipes d’introduction par effraction en Californie. Certaines fusillades dans les cafés auraient été très tristement célèbres parmi la population. Cela a suscité un intérêt pour les Yakuzas, et ils ont déménagé aux États-Unis où ils organisaient les gangs de jeunes pour faire ce qu’ils voulaient, tout comme au Japon. Alors qu’à partir de la fin des années 1980, les jeunes membres de la Yakuza se souciaient peu des traditions et utilisaient plus de violence, la Yakuza de la vieille école appréciait les gangs moins téméraires et plus organisés ; c’était un trait pour les gangs vietnamiens en Californie, c’est pourquoi ils préféraient ces gangs à tous les autres gangs d’Asie. Grâce à ces alliances de gangs de rue, les Yakuzas aux États-Unis sont devenus plus cléments. Leurs équipes avaient plus en commun avec les gangs organisés qu’avec les Yakuzas tels que nous les connaissons au Japon. Aux États-Unis, les Yakuzas se livrent au trafic de drogue et au trafic d’armes, même si, tout comme le Japon, ils sont fondamentalement « bons en tout ». Ils se livrent, sans toutefois s’y limiter, à des activités de protection, de contrefaçon, de blanchiment d’argent, de jeu illégal, de trafic d’êtres humains, de prostitution et d’escroquerie à des fins touristiques. V. Étymologie du mot Yakuza Dans la terminologie légale japonaise, les organisations de yakuza sont appelées Bōryokudan, littéralement « groupe violent ». Les yakuzas considèrent ce terme comme une insulte, car il s'applique à n'importe quel criminel violent. Dans la presse occidentale, on les identifie parfois à la « Mafia japonaise », par analogie avec d'autres groupes du crime organisé, comme la mafia sicilienne. I. La structure familiale La famille Yakuza fonctionne selon des principes similaires à ceux de la famille traditionnelle japonaise. Elle compte de nombreux membres et enfants. Le père est à la tête de la famille, et tous ses enfants lui doivent obéissance et respect. En retour, le père leur prodigue sa protection. Chaque membre doit être prêt à se battre, et dans les cas extrêmes, à mourir pour sa famille. Le noyau central d'une famille regroupe entre 20 et 200 membres, et si l'on ajoute les membres de la famille élargie, le chiffre peut atteindre plusieurs milliers. II. La relation “Oyabun-Kobun” La notion de famille est très importante dans la société des Yakuzas. Cette organisation repose sur l'image de la relation «père»-«fils», aussi forte que celle d'une vraie famille unie par les liens du sang. Cette relation est la base, le ciment sans lequel l'organisation ne peut fonctionner. Elle conduit les Yakuzas à passer des accords et des alliances entre les différentes familles. La famille est une sorte de garantie pour la paix sociale entre les membres du Clan, ainsi qu'une source de sécurité par rapport au monde extérieur. Cette relation Oyabun-Kobun, serait celle que peut avoir un père et son fils, un patron avec son employé, un artisan et son apprenti... Les termes employés par la mafia nippone, poussent à penser que cette relation s'apparenterait davantage à celle d'un père avec son fils. Le système est un héritage de la féodalité japonaise. Il est au cœur de la tradition Yakuza, sans lequel cette dernière ne pourrait vivre. Comme dans une famille traditionnelle, les rapports d'autorités sont inhérents au bon déroulement de la vie sociale des Yakuza. Cette relation existait déjà au moment où sont apparus les premiers syndicats du crime. La relation Oyabun-Kobun repose sur un code d'honneur et éthique, qui peut parfois se révéler contraignant. Le fondement de cette relation est la loyauté que se donnent mutuellement le père et le fils. Le Kobun doit obéissance à l'Oyabun qui le protège en retour. Outre son rôle de père, l'Oyabun joue un rôle de médiateur dans les conflits entre les bandes, et il se charge également des relations avec l'extérieur. III. Une structure pyramidale Le chef est considéré comme un patriarche, et appelé oya ou oyabun (littéralement « parent, chef », l'équivalent du parrain). Ce titre se transmet de père en fils, comme une sorte de droit féodal, ou à une personne en qui l’oyabun a une complète confiance. Chaque membre accepté chez les yakuzas doit accepter ce statut de kobun (littéralement « enfant, protégé »), en promettant la fidélité inconditionnelle et l'obéissance à son patron. Toute la structure se fonde sur cette relation oyabun-kobun. L’oyabun, en tant que bon père, est obligé de fournir la protection et les bons conseils à ses enfants. Chacun des protagonistes respecte le code du jingi (justice et devoir). Chaque kobun peut à son tour devenir « parrain » quand il le souhaite, tout en gardant son affiliation avec son propre oyabun, et ainsi agrandir l'organisation mère. Le chef de clan est entouré de conseillers (komon), le plus proche étant appelé saikō-komon. C'est un poste administratif qui s'occupe de l'état-major (avocats, comptables, etc). Sous le chef se trouve le kashira, ou plus précisément le waka-gashira : c'est le numéro deux de la « famille ». Son « petit frère », le shatei-gashira, est de même rang, mais inférieur en autorité. Il est un relais entre les rangs inférieurs et le numéro deux du clan. Les rangs intermédiaires, les cadets, sont composés des kyōdai (les « frères »), et le bas de la hiérarchie par les shatei (petits frères). Les apprentis sont appelés junkōseiin. IV. Brève description des différents rangs Oyabun, chef de famille Le chef de famille est en fait le parrain, le père, le chef suprême du clan. Cette place est bien souvent léguée de père en fils possédant un véritable lien de sang, ou parfois le chef lègue sa place à un homme de confiance. Une chose sûre, son rôle est de diriger, protéger, gérer ses hommes et son commerce. Il n'est pas nécessairement l'homme le plus fort ou le plus intelligent du clan, mais tout le monde lui jure fidélité. C'est un leader qui se doit d'aimer profondément son clan, et de veiller sur lui comme un père veillerait sur sa famille. Saiki-Komon, chef de l'administration Le Saiki-komon du clan est un peu le second chef, quoiqu'il se spécalise uniquement dans l'administration. Sa tâche est de coordonner le commerce, de faire les comptes pour s'assurer des bonnes rentrés d'argent. C'est un travail de bureau, mais essentiel à la survie du clan. Il n'est pas nécessairement fort, mais il se doit d'avoir un esprit de bureaucrate pour veiller au bon fonctionnement de l'administration. Shiingin, avocats Les avocats ont pour rôle de ''backer'' l'association en cas de difficulté. Ce sont eux qui doivent négocier avec les forces de l’ordre lorsque l'un des membres de la famille se retrouve derrière les barreaux, par exemple. Ou alors qui essaient d'accuser de tord les autres organisations, à l'aide d'astuces juridiques qu'eux seuls connaissent. Ils travaillent sous les ordres du Saiki-Komon. Kaikei, comptables Les comptables, eux aussi sous les ordres du Saiki-Komon, se doivent de tenir les comptes et les transactions du clan. Ils calculent les profits que font le commerce, s'assurent du bon rendement des diverses petites entreprises. Bref, un travail de bureaux, là où ils ne sont pas vraiment en danger. En bas de l'échelle, ce sont surtout des hommes et des femmes qui font preuve d'une grande intelligence mais qui n'ont pas encore fait leurs preuves. Wakagashira, premier lieutenant Sous-chef de l'association, il dirige le côté exécutif plutôt que l'administration. Il a surtout pour tâche d'assister l'Oyabun en gérant les responsables des entreprises. Il est bien souvent un des plus anciens, en qui le chef a parfaitement confiance. Shateigashira, second lieutenant Le second lieutenant à deux rôles : faire le relais entre les membres inférieurs et le premier lieutenant, et établir des stratégies. On peut pratiquement le considérer comme un stratège, en fait, même si ses plans ne sont accepté qu'une fois sur deux environs par l'Oyabun. Il est un peu un conseiller inutile, mais s'il sait se montrer assez rusé, il pourrait bien gagner en autorité. Kyodai, les frères Les frères sont les responsables de l'exécutif, si on peut dire cela ainsi. Avec leur expérience acquis au sein de l'organisation, ce sont les responsables de la drogue, superviseur du commerce des armes ou propriétaire d'un bordel. Ce sont eux qui font affaire avec des clients plus importants que les clients ordinaires, eux qui gèrent directement la marchandise. On compte aussi parmi eux les tireurs, ceux chargés d'éliminer en silence un membre dérangeant du clan adverse. Shatei, les petits frères Les petits frères sont bien en bas de l'échelle. Ce sont ceux qui sont sous les ordres des kyodai, ceux qui transportent la marchandise, ou mêmes les petits revendeurs de drogue qu'on croise au coins de la rue. Souvent assez nouveau dans l'organisation, ils commencent à peine à s'habituer à la vie du crime organisé. Junkoseiin, les apprentis Les apprentis sont les tout petits nouveaux qui ne savent encore rien de la vie dans les familles. Souvent jumelés avec un Shatei, ils apprennent le fonctionnement de base. I. L’étape “Junkoseiin”, une formation Si une personne proche du clan semble intéressante, qu’elle correspond aux critères de recrutement et qu’elle s’investit au sein de la communauté : il lui est proposé de subir une formation pour rejoindre le clan. Effectivement, la personne prête serment auprès d’un Kyodai ou l’un de ses aînés et devient donc « Junkoseiin ». Le junkoseiin n’est pas membre à part entière de la famille, mais il est formé pour le devenir. Il se voit donc affecté à un Shatei qui tâchera de lui apprendre les détails et les règles du « métier ». Le Junkoseiin devra faire ses preuves, il devra démontrer qu’il peut être utile pour la communauté. Ainsi, il pourra peut-être rejoindre la famille et avoir l’immense honneur d’échanger une coupe de saké avec l’Oyabun. Je tiens à ne pas trop m’attarder sur ce point, car tout ceci pourra être découvert ingame, ce n’est pas vraiment une question de culture. II. L’intronisation (l’admission au sein du clan) L'introduction d'un membre au sein d'un clan est un moment mémorable dans la vie d'un Yakuza, un peu comme l'est le mariage, pour les chrétiens. L'intronisation se déroule au cours d'une cérémonie silencieuse, préparée avec les plus grands soins, et pendant laquelle l'Oyabun et le Kobun échangent une coupe de saké. La cérémonie n'est pas célébrée de la même manière par tous les syndicats du crime nippon, mais certaines grandes règles sont respectées. 1. Lieu et date de la cérémonie La cérémonie est habituellement célébrée à une date décidée en fonction du calendrier lunaire. Elle se déroule dans une pièce japonaise traditionnelle. A l'intérieur, se trouvent un autel shintoïste devant lequel a lieu l'intronisation, ainsi qu'une table basse placée au centre de la pièce, devant une sorte alcôve qui sert de dépôt aux objets précieux offerts pour l'occasion. 2. La table Sur la table sont disposés une multitude d'offrandes et une feuille de forme triangulaire sur laquelle sont posés : deux flacons de saké deux coupes deux petits ramequins contenant du sel (en forme de cône) deux poissons, posés de manière à ce que leurs dorsales supérieures soient en contact une paire de baguette 3. Les participants L'Oyabun et le futur Kobun sont respectivement assis à gauche et à droite de la table. L'homme qui joue l'intermédiaire (Haorihakama) entre les deux parties, est assis au milieu. Les invités, vêtus de kimono de cérémonie sont assis sur les talons en ligne de chaque côté de la pièce. La femme de l'Oyabun est assise en retrait des autres invités. 4. Le déroulement de la cérémonie a. Les rites de la cérémonie L'intermédiaire commence la cérémonie en disposant les baguettes et les poissons l'un contre l'autre. Par la suite, il prend un flacon de saké qu'il verse en trois fois dans la première coupe. Il répète l'opération avec le deuxième flacon. L'avant-dernière étape consiste à rajouter une pincée de sel au saké. La quatrième étape est le plongeon (trois fois) de la tête des deux poissons dans les coupes. Cette mixture achevée est, dans la tradition Yakuza, sensée représenter le sang. Une fois les préparations achevées par l'Haorihakama, l'Oyabun et le Kobun procèdent à l'échange des coupes de saké. b. Le discours Lors du discours d'intronisation, le code d'honneur est lu à l'aspirant Kobun, lui rappelant certains grands principes, comme l'allégeance à son supérieur, l'obéissance aux ordres... c. La clôture de la cérémonie La cérémonie s'achève officiellement par une acclamation (« Omedeto gozaimasu »), poussée en chœur par les participants pour féliciter l'impétrant. Le geste rompt avec le silence observé jusqu'alors. Il devra se montrer à la hauteur des espérances de l'Oyabun. En cas de non-respect des règles ou de faute grave, il se verra sévèrement puni d’une réprimande qui donne également lieu à une cérémonie. I. Le code d’honneur des Yakuzas Le Code d'honneur de la pègre nippone est très important, au même titre que les autres rites et coutumes de l'organisation. Le code d'honneur, « Ninkyodo » se traduit par « La voie chevaleresque » en français. La signification n'est pas innocente. Elle légitime les prétentions des Yakuza à jouer un rôle social, en inscrivant leurs actes dans le " Bushido", le code des anciens samouraïs. L'objectif premier de ce code est, selon les Yakuza, de défendre les délaissés de la société. Les principales règles en sont les suivantes : Tu n'offenseras pas les bons citoyens. Tu ne prendras pas la femme du voisin Tu ne voleras pas l'organisation Tu ne te drogueras pas Tu devras obéissance à ton supérieur Tu accepteras de mourir pour le père ou de faire de la prison pour lui Tu ne devras parler du groupe à quiconque En prison tu ne diras rien Il n'est pas permis de tuer un Katagari (personne ne faisant pas parti de la pègre). II. Les cérémonies de rupture et de demande de pardon 1. La rupture Si l'Oyabun n'est pas satisfait de son Kobun, il peut décider de s'en séparer ou lui demander de laver sa faute s'il en a commis une. Dans le cas d'une simple rupture, le «licenciement» se passe de façon très simple, lors d'une cérémonie durant laquelle le Kobun rend la coupe de saké (parfois remplie d'eau) à son Oyabun. 2. La pratique du Yubitsume La pratique de l'auto-ablation du petit doigt ou de l'annulaire (le Yubitsume ou Otoshimae) est utilisée par les Yakuza pour "présenter des excuses" à leur Oyabun. Il s'agit d'un acte qui a pour objet de laver une erreur ou le manquement à devoir. Il arrive aussi que le Yubitsume soit employé par des Yakuza afin de sauver la vie de l'un de leurs enfants. Le Yakuza fautif coupe lui-même son auriculaire : soit en présence de l'offensé, à qui il remet alors l'auriculaire dans un petit linge blanc, soit seul, à son domicile, et il l'envoie alors à l'Oyabun. La faute lavée, si le Yakuza commet une nouvelle erreur, il répète l'opération avec l'annulaire et ainsi de suite. Il est donc possible de voir des membres de la pègre nippone amputés de plusieurs doigts. Cette pratique remonte aux Bakuto. Un joueur professionnel qui ne pouvait s'acquitter d'une dette, pratiquait l'auto-ablation de l'auriculaire. Le malfrat ainsi devenu vulnérable, ne pouvait plus exercer aussi habilement ses activités, ni se défendre. En outre, le jeu étant interdit, il était facile pour les autorités de repérer les joueurs. Aux États-Unis, le yubitsume est même pratiqué que rarement maintenant, car on peut trop facilement identifier un yakuza de cette manière. III. La pratique du tatouage Les tatouages représentent une partie importante des coutumes Yakuza. Les membres de la pègre font, en effet, tatouer pratiquement l’intégralité de leur corps. La longueur de l'intervention, qui s’élève en moyenne à une centaine d’heures, prouve la capacité des Yakuza à supporter la souffrance. le rituel du tatouage est donc très douloureux, car il se fait encore de manière traditionnelle, l'encre est insérée sous la peau à l'aide d'outils non électriques, des faisceaux d'aiguilles fixés sur un manche en bambou ou plus récemment en acier inoxydable (donc stérilisante), fabriqués à la main. Le procédé est onéreux et douloureux, et peux prendre des années pour être accompli dans son intégralité. L’origine de cette pratique remonte également aux Bakuto. Ceux-ci avaient pour habitude de tatouer un cercle noir autour de leur bras à la suite de chaque crime commis. Cette coutume marque en outre la volonté des malfrats de se distinguer du reste de la population nippone, et d'occuper une place à part dans la société. 1. Le Wabori Le Wabori est le tatouage traditionnel japonais, issue de l'inspiration d'énormément de cultures différentes au fil du temps. Il est utilisé par les yakuza (De moins en moins) vue qu'ils étaient les plus aisés à l'époque où le tatouage c'est fortement démocratisé. A l'époque il était utilisé par les travailleurs du BTP, les pompiers, etc ... Le Wabori représente une histoire, une histoire qui décrit votre comportement, votre état d'âme ou votre vécu, c'est une nouvelle partie de votre corps qui vous représente, vous ou le rôle que vous remplissez. 2. Composer son Wabori Premièrement vous devez choisir un ou deux éléments primaire à votre Wabori, une forme qui sera le centre d'attention du Wabori. Ensuite, optionnellement, il vous faut une ou plusieurs formes secondaires, souvent des éléments de flore ou autre (Attention de respecter les saisons) Ensuite des éléments de remplissage seront ajoutés, le vent, l'eau, le feu, la terre, dépendamment de la forme primaire que vous aurez choisis. Que ce soit au Japon ou aux Etats-Unis, les Yakuzas marquent leur présence à travers des activités légales et illégales. Dans cette partie, nous allons lister les différents « secteurs » où sévissent les Yakuzas. La plupart de ces activités sont pratiquées au Japon, mais peuvent facilement être adaptées aux États-Unis ; à vous d’innover et de nous épater, faites-nous voir votre créativité et montrez au Clan que vous savez vous débrouiller et que vous méritez votre place. I. Les activités légales Actuellement, la part des revenus provenant d'activités légales est croissante, et on l'estime à environ 20% du revenu global des Yakuza, soit près de 20 milliards de dollars. Près de 26000 entreprises légales nippones sont des sociétés écrans et des sociétés de blanchiment d'argent. Ces entreprises sont très diverses : il peut s'agir de snack-bars, de clubs de strip-tease, de restaurants. Les Yakuzas investissent tous les domaines de l'économie japonaise; ils sont présents à la bourse de Tokyo, mais également sur le marché de l'art, dans l'industrie cinématographique et dans l'immobilier. Ils sont également présents à Los Santos, dans pratiquement les mêmes domaines. II. Les activités illégales 1. L’industrie de la main d’oeuvre La relation Yakuza-entreprise a toujours été basée sur le profit mutuel. Les Yakuza exercent depuis des années un contrôle sur la main d'oeuvre journalière ouvrière et les dockers. Ce contrôle fait d'eux une véritable force avec laquelle les entreprises de construction et les compagnies de navigation doivent compter. Par ailleurs, dans un pays en manque de main d'oeuvre, les industries dépendent des Yakuza pour contourner les lois d'immigrations très strictes au Japon. Elles ont en effet besoin de la force de travail des pays d'Asie du Sud Est et des autres pays asiatiques, car la main d'oeuvre y est beaucoup plus nombreuse et bien moins chère. En outre aucun japonais n'accepte de travailler sur les chantiers navals, car cela est synonyme de travail pénible, dangereux et sans aucune reconnaissance sociale. Les Japonais utilisent également la pègre pour contrôler les appels d'offres et l'attribution de marchés publics. L'industrie du bâtiment est connue pour avoir apporté un appui financier au Parti Libéral Démocrate - une situation qui expliquerait en partie les relations entre les Yakuzas et la politique. Est-il possible d’adapter cette industrie à la ville de Los Santos ? À vous d’y répondre. 2. Le tourisme sexuel et l’industrie du sexe a. L’exploitation sexuelle des femmes Les autorités américaines observent un afflux de Yakuzas sur le territoire américain. Ces professionnels du crime y embauchent des femmes blanches mais également de type asiatique. Les femmes sont recrutées selon la même méthode que celle utilisée avec les Thaïlandaises. Les membres des gangs japonais leur font des promesses de travail très lucratives comme danseuses et chanteuses, sans leur préciser ce que sera la nature exacte de ce travail. Ils leur font visionner des films montrant des femmes blanches en tenue de scouts et d'agents de police dans le but d'endormir leur méfiance. Les Yakuza expliquent à leurs proies qu'ils engagent des américaines, car les hommes japonais aiment discuter en anglais. Ces femmes se laissent aveugler par les promesses de fortune rapides et sont entraînées dans le commerce sexuel. Ce phénomène est connu, en verlan japonais, sous le terme de «japayuki » b. L’exploitation sexuelle des enfants Si l'on parle surtout de prostitution féminine, il ne faut cependant pas omettre un autre fléau peut être encore plus grave, la pédophilie. Les enfants à qui l'on vole la santé, l'innocence et la vie, sont les premières victimes du tourisme sexuel. En Thaïlande, le Fonds des Nations Unies pour l'enfance (Unicef) dénombre près de 300 000 enfants âgés de moins de 16 ans travaillant comme prostitués. Ils deviennent pensionnaires dans des maisons closes, des bars et ils sont ainsi placés sous la haute surveillance de leurs «protecteurs». En Asie, et tout particulièrement en Thaïlande et aux Philippines, l'épidémie du sida explose. Les enfants sont violés, battus et utilisés comme de simples jouets par les touristes venus du monde entier. Les États-Unis ne font pas exception, bien que la phénomène soit moins répandu. Ces crimes sont d'autant plus alarmants que les pédophiles sont souvent des citoyens ordinaires qui, dans la vie de tous les jours, ne seraient pas qualifiés de pervers. Ce proxénétisme terrible est très bien exploité par la criminalité organisée et notamment par les Yakuzas. La pègre profite également de l'industrie florissante du sexe pour produire des vidéos pornographiques mettant en scène des enfants dans les situations les plus atroces que l'on puisse imaginer. c. La prostitution des jeunes lycéennes Il faut noter le nombre croissant de jeunes étudiantes (collégiennes et lycéennes) qui se prostituent afin de pouvoir se procurer des vêtements et autres objets de luxe : sacs Louis Vuiton, parfums... Cependant, lorsque certaines de ces jeunes filles souhaitent faire de cette activité un «exercice» plus régulier, les Yakuzas entrent alors en scène. 3. L’industrie des jeux du hazard a. Le casino La pègre nippone a profité de l'existence de réseaux à Hawaii pour s'infiltrer sur le continent américain. Elle s'est tout d'abord installée dans le sud de la Californie, pour gagner ensuite les villes côtières comme San Francisco, Portland et Seattle. Les Yakuza ont pu atteindre leurs objectifs d'implantation en se liant aux mafias locales. Les autorités américaines ont observé l'implication de la pègre nippone dans l'industrie du jeu à Las Vegas, Atlantic City, New-York, Boston et Newark. b. Les jeux de cartes (le Chô-Han) Scène de genre triviale, le jeu d'argent traditionnel Chô-Han est réservé à la caste des hommes. Par l'utilisation d'un ou deux dés à six faces standard, secoués dans une tasse ou un bol de bambou par un concessionnaire qui la renverse alors sur le sol, pendant que les joueurs misent leurs paris sur la somme des chiffres du ou des deux dés, soit " Cho" (pair) ou "Han " ( impair). Le croupier retire ensuite la tasse, en affichant les dés et les gagnants perçoivent leur argent. Selon la situation, le concessionnaire est parfois amené à collecter les mises perdantes mais généralement, les joueurs parient les uns contre les autres et la "maison" prélève un pourcentage fixe de paris gagnants. Les joueurs professionnels dits bakuto, joueurs itinérants de l'ancien Japon sont les précurseurs des yakuzas qui pratiquent toujours. Dans un cadre Chô-Han traditionnel, les joueurs sont assis sur un tatami, pendant que le concessionnaire se trouve dans la position formelle seiza et souvent torse nu (pour éviter les accusations de tricherie), exposant ses tatouages élaborés. c. Le sumo La transparence et l'intégrité de la plus ancienne institution sportive nippone, le Sumo, sont aujourd'hui remises en cause. Les milieux officiels du Japon redoutent aujourd'hui les suites d'une initiative qui risque de compromettre le prestige de son sport national ancestral, réduit à celui de « show » à l'occidentale (combats truqués de catch ou de boxe). d. Les paris en tous genres Les jeux et les paris clandestins représentent 17% des sources de revenus des Yakuza. Les paris concernent les courses de hors-bord, de lévriers, de motos et de vélo, les matchs de base-ball, de boxe et autres. Ces activités sont en général contrôlées directement par les chefs des gangs mafieux. 4. L’usure (le prêt) Les usuriers, connus également sous le nom de Sakarin, sont presque toujours des membres du syndicat du crime. L'usure est l'un des domaines de prédilection des Yakuzas et son essor a été favorisé par les conditions très restrictives d'obtention des prêts au Japon. Jusqu'au début des années 1980, il était particulièrement difficile, pour un individu, d'obtenir un prêt auprès des banques. Cette déficience du système financier nippon a ouvert une voie aux Yakuzas, et plus particulièrement aux Sakarin, spécialistes de l'usure et des «prêts requins». Les Yakuza n'ont pas besoin d'utiliser la violence dans ce "métier". Le fait même de perdre la face au Japon fait à lui seul l'objet de suicide : quoi de plus déshonorant que d'avoir de gros problèmes financiers ? Les personnes endettées préfèrent naturellement s'adresser aux Yakuza plutôt qu'aux banques. En 1982, on estimait à 2400 le chiffre de suicides liés directement ou indirectement aux Sakarin. Le nombre d'officines avouées ou non liées à cette activité s'élèverait entre 42 000 et 200 000. Les taux pratiqués par ces «requins» sont parfois supérieurs à 100%. Dans les années 80 l'usure représentait 3.3% des ressources globales de la pègre nippone. 5. Le trafic d’armes La pègre a profité d'une législation nippone draconienne en matière d'armement, pour développer un vaste marché parallèle. Les Yakuzas infiltrent dans le pays une quantité importante d'armes, par le biais de pays asiatiques comme les Philippines, mais aussi par les Etats-Unis, pays où la qualité des produits est excellente, et où la législation sur les armes est accommodante. 6. Le trafic de drogues Le développement des Yakuzas à l'étranger amène les Yakuza à s'adonner à d'autres activités génératrices de gains, tel le trafic de drogue avec, plus particulièrement, les amphétamines («speed», «us streets»). La drogue apporte à la mafia une source importante de revenus, mais contribue également à la restructuration des gangs et au changement de mentalité. De fait, le trafic de drogues, et l'obligation de blanchir à grande échelle les sommes d'argent qui en sont issues, contraint la pègre nippone à revoir son mode de fonctionnement. a. Amphétamine Jusqu'à la fin des années 90, le trafic d'amphétamines dominait celui des autres drogues. Actuellement, on estime à 800 000 les consommateurs d'amphétamines. b. Cocaïne Jusqu'à la fin des années 90, le trafic de drogues dures n'était pas l'un des domaines d'activités privilégiés des Yakuza - la raison principale étant l'accord tacite passé entre la pègre et la police sur le trafic d'amphétamines. 1. Très très très très très riche bibliographie http://www.xavier-raufer.com/archives/mcc/html/archives/memoires_theses/le_merle/memoire_trav-14.html#P1167_203378 2. Règles de politesse et coutumes au Japon https://www.ici-japon.com/voyage-japon/regles-de-politesse-et-coutumes-a-respecter-au-japon/ 3. Une bonne filmographie mais plutôt ancienne http://yakuza-japon.blogspot.com/search/label/film 4. The Outsider, Outrage 1, 2 et 3, le jeu Yakuza.
  4. sones

    Les features qui vous hype le plus

    Le script d'enquête sur les armes et les douilles est de loin celui qui me "hype" le plus. Il va permettre de résoudre un TAS de problèmes liés au forcing des enquêtes (que ce soit côté FDL ou illégal) et de réinstaurer une certaine équité (et non pas égalité) entre les deux parties.
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