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fenty

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  1. Sera ajouté au mémoire, l'ensemble des pièces citées par ce dernier. Pièce numéro une : l'ensemble des éléments démontrant la notoriété publique de Madame HINOJOSA Pièce numéro deux : la totalité des négociations entre les deux parties ne menant à aucun lien contractuel Pièce numéro trois : l'annonce de la présence de Madame HINOJOSA alias Sierra au festival Pièce numéro quatre : le message urgent de Madame HINOJOSA annonçant qu'elle n'a jamais eu d'accords avec l'organisation du festival Pièce numéro cinq : la retransmission du Weazel News de la publication de Madame CAVALCANTI Pièce numéro six (en attente de citation à produire) : l'enregistrement audio de la tentative de conciliation amiable entre les parties. Pièce numéro sept : attestation médicale du niveau de santé au cours des trois dernières semaines de Madame Sierra HINOJOSA. Pièce numéro huit : lien entre SPRING BREAK et Mencia Cavalcanti
  2. Mémoire en Demande Sierra Hinojosa contre Mencia Cavalcanti I. Introduction Dans le présent mémoire, la demanderesse, Madame Sierra HINOJOSA, soulève une action en responsabilité civile délictuelle à l'encontre de la défenderesse, Mencia CAVALCANTI, en sa qualité de gérante de l'organisation "Spring Break 2024". II. Faits pertinents L'affaire oppose Spring Break 2024 (festival), une organisation représentée par Madame Mencia CAVALCANTI, à Madame Sierra HINOJOSA alias Sierra (nom d’artiste), une artiste renommée (voir pièces numéro un). Madame CAVALCANTI, organisatrice du festival Spring Break 2024 a proposé à Madame HIJONOSA (alias Sierra) une invitation au festival afin de se produire sur scène. Madame CAVALCANTI a ouvert le bal par des messages privés sur Facebrowser, Madame HINOJOSA a implicitement accepté la négociation du contrat d’invitation pour le Spring Break 2024. Néanmoins aucun lien contractuel n’a été formé (voir infra : Sur l’absence de lien contractuel, et voir pièces numéro deux). Malgré tout, Madame CAVALCANTI a annoncé la tenue du festival par un flyer ayant circulé sur tous les réseaux sociaux et dans toute la ville de Los Santos, pour un festival se tenant le 09 mars 2024 avec la présence de Sierra, soit la demanderesse (voir pièces numéro trois). Madame HINOJOSA (alias Sierra) ayant une notoriété et devant informer sa communauté ainsi que ses sponsors et maisons de disques en toute urgence qu’elle ne serait pas du toute présente à ce festival, eu égard à l’absence de tout lien contractuel (voir pièces numéro quatre). En réponse, Madame CAVALCANTI a fait des déclarations sur les réseaux sociaux, prétendant que Madame HINOJOSA (alias Sierra) s'était rétractée unilatéralement d'un prétendu contrat, faisant naître un préjudice (voir infra : Sur la présence d’un préjudice de la demandeuse). Madame HINOJOSA (alias Sierra) a alors demandé un accord amiable, cherchant d'abord à résoudre le différend par une tentative de conciliation en présence de Monsieur Onur YILDRIM (directeur juridique de la RIAA – association nationale des artistes) et Madame CAVALCANTI. Lors de cette conciliation, enregistrée avec le consentement de toutes les parties, Madame CAVALCANTI a admis son erreur mais a refusé de réparer le préjudice subi par Madame HINOJOSA (alias Sierra), faisant perpétuer une image néfaste de l’artiste en l’absence de toute réparation ou excuse publique et donc ce qui fait accentuer le préjudice. III. Moyens de fait et de droit Sur la notoriété de la demandeuse : Madame HINOJOSA (alias Sierra) Afin d’appuyer l’exposé à voir infra au sein du mémoire, des conséquences subies faute de la partie défenderesse, il est nécessaire de démontrer la notoriété caractérisée de la demandeuse auprès de l’honorable. Une simple invocation d’éléments graphiques et statistiques suffira à ce titre (voir pièces numéro un). Sur l’absence de tout lien contractuel En droit civil, un contrat se forme par la rencontre d’une offre et d’une acceptation. De plus, le silence ne vaut pas acceptation sauf sous réserves de coutumes existantes entre les parties. En l’espèce, la demandeuse a accepté d’entrer dans une phase de négociations avec la partie défenderesse au sein d’un canal de messages privés sur le réseau social FACEBROWSER. La partie défenderesse a proposé une somme de 50.000 dollars (1) sans néanmoins offrir une date de présence, puisqu’en contrepartie de la somme, la demandeuse devait se produire sur scène au festival, (2) sans non plus avoir de réponse de la part de la demandeuse. En conclusion, l’offre étant de nature incomplète (en l’absence de date), et aucune acceptation n’ayant été émise par la partie demandeuse en raison de son silence, sans non plus constater aucune coutume existante entre les parties, aucun lien contractuel ne peut être constaté ici. L’entièreté de la conversation sur FACEBROWSER entre les deux parties est insérée en pièces jointes du mémoire (voir pièces numéro deux). Sur le caractère professionnel et sérieux de Madame HINOJOSA alias Sierra La demandeuse a déjà participé à deux festivals dans sa carrière. Au Rolling Loud, courant Novembre 2022 : négociation avec les organisateurs du festival pour une participation évaluée à 30.000 dollars (début de carrière) – (voir pièces numéro un). Au Pacific Sunset Festival, courant Janvier 2023 : négociation avec Monsieur Charles RIVERS pour une participation évaluée à 200.000 dollars (début d’ascension de carrière) – (voir pièces numéro un). En conséquence, la demandeuse est habituée à négocier des contrats avec des organisations festivalières, et a déjà eu une participation sérieuse et sans équivoque à des évènements de ce type. Sur le fait que Madame CAVALCANTI est derrière le compte « Spring Break 2024 » sur Facebrowser ou est responsable du compte public de son organisation Il est de notoriété publique que la direction de l’organisation du SPRING BREAK 2024 est de Madame Mencia CAVALCANTI. Malgré toute absence de déclaration au RCS (( désormais rendu invalide par le staff, soyons fair ici, c’est seulement pour appuyer qu’aucune officialité ne peut être montrée ici malgré tout )), plusieurs éléments démontrant le lien entre le SPRING BREAK 2024 et le Groupe Cavalcanti, dirigé par Madame Mencia CAVALCANTI sont à l’appui (voir pièce numéro huit). Sur l’exposé du fait générateur et des préjudices subis par Madame HINOJOSA alias Sierra La demandeuse a publié un message en urgence (voir pièces numéro quatre) après avoir appris sa supposée « participation » au festival (voir pièces numéro trois), encore une fois sans l’accord de Madame HINOJOSA alias Sierra et donc sans liens contractuel (v. supra, Sur l’absence de tout lien contractuel). La demandeuse est, comme établie (v. supra, Sur le caractère professionnel et sérieux de Sierra), une habituée des contrats et de participation aux festivals pourtant. Le message de Madame CAVALCANTI à travers le compte officiel de l’évènement « Spring Break 2024 » contient la mention suivante : « Quant à l'artiste Sierra, nous avons attentivement examiné sa publication et pris contact avec elle avant de l'inscrire à notre programmation. Malheureusement, son changement de décision nous a été révélé ultérieurement via sa publication. N'ayez crainte, le spectacle ne s'arrête pas là. Notre festival est déterminé à vous offrir une expérience unique et à dynamiser notre magnifique ville. Même si certains artistes choisissent de se retirer pour vous divertir, nous poursuivrons notre mission d'animer et de divertir pour vous. » Plusieurs éléments à noter : Madame CAVALCANTI expose que Madame HINOJOSA dans le premier paragraphe aurait « changé » de décision, or il n’a existé aucun accord ni lien contractuel réunissant les deux parties (v. supra, Sur l’absence de tout lien contractuel). Madame CAVALCANTI enfonce le clou dans le deuxième paragraphe et nuit terriblement à l’image de Madame HINOJOSA qui aurait changé de décision « pour vous divertir ». Or, Madame HINOJOSA habituée de ce type d’exercice avec des organisations de festival (v. supra, Sur le caractère professionnel et sérieux de Sierra), a encore une fois eu toute la légitimité de prévenir publiquement le quiproquo entre elle et l’organisation du SPRING BREAK 2024 représenté par Madame CAVALCANTI. À noter que le message publique rendu par le compte SPRING BREAK 2024 a été repartagé 11(00) fois. L’ensemble des comptes ayant repartagé la publication s’élève à plus de 2869(00) followers. De plus, le Weazel News (une des plus grandes chaînes de média de la région voire du pays) a dû retransmettre le post du compte pour des raisons de neutralité sur la presse (v. pièces numéro cinq). (( nota bene OOC : à propos des chiffres qu’on vient de citer, le chiffre réel est bien de 11x, et de 2869 followers, les parenthèses ont été ajoutées par soucis de cohérence/proportion à l’égard de la population de la ville/pays. )) Dès lors, il existe de multiples raisons de penser que l’image de Madame HINOJOSA alias Sierra a été endommagée par cette publication Facebrowser – qui constitue le fait générateur - de la part de Madame Mencia CAVALCANTI, le message étant encore consultable, les vues s’accumulent depuis plus de deux semaines. Plusieurs préjudices en découlent : Le préjudice moral découlant de l’atteinte à l’image de l’artiste dans sa personne soit Madame HINOJOSA alias Sierra (v. pièce numéro sept). Le préjudice d’atteinte à l’image de l’artiste. Le préjudice économique découlant de l’atteinte à l’image de l’artiste dans sa carrière : Madame HINOJOSA a dû maintes fois s’expliquer en privé avec d’autres entreprises sur cette histoire afin de maintenir la confiance, dû au fait que ces entreprises aient pu légitimement penser que Madame HINOJOSA ne pouvait faire l’objet d’une certaine confiance sur le plan contractuel et médiatique. (( doctrine juridique OOC à propos des préjudices : il est de toute évidence difficile de démontrer matériellement l’existence de préjudices dans notre beau serveur Roleplay, notamment sur le plan moral, et économique – pourtant le personnage ici aka Sierra Hinojosa est joué depuis près de plus de deux ans et a toujours eu la finesse de conserver une image d’artiste, tout en jouant une évolution et en proposant du contenu (clips, Menyoo Facebrowser, Roleplay show-biz InGame, participation à divers festivals ou interventions médiatiques, etc), néanmoins Sierra n'a pas non plus 36.000 sponsors et 10.000 paparazzis qui la suivent chaque jours InGame pour des raisons évidentes de logistique et d’activité globale du serveur – mais elle reste un personnage connu – alors pour l’amour du Roleplay et son intégrité il est donc nécessaire d’évaluer la question des préjudices sous un minimum de prisme OOC – ce qui pourra ouvrir la voie à d’autres procès civils plus intéressants pour le Roleplay juridique et l’opportunisme de personnages à d’avantages se projeter dans des scènes ICly comme celles-ci plutôt que de passer par du OOC intempestif paralysant le bon déroulement du Roleplay, je vous remercie pour cette lecture braves rôlistes. )) Sur les aveux de Madame Mencia CAVALCANTI Durant la tentative de conciliation entre Madame CAVALCANTI et Madame HINOJOSA, la partie défenderesse a admis son erreur, sans toutefois ouvrir une indemnisation ou une excuse publique permettant de réparer les préjudices subis par Madame HINOJOSA. Madame CAVALCANTI a enregistré cette entrevue. La partie demanderesse ici demande à la Cour, une citation à produire. (Art. 39 du Code civil de SA ; Art. 144 du Code pénal de SA ; Art. 145 du Code pénal de SA). La citation à produire concernant l’enregistrement audio de la tentative de conciliation amiable entre les parties, permet d’éclairer la bonne ou mauvaise foi des parties et notamment que Madame CAVALCANTI a commis une erreur, sans pour autant réparer les conséquences de ses actes. Sur la caractérisation de la responsabilité civile de Madame MENCIA CAVALCANTI Afin de caractériser une responsabilité civile (Art. 122 du Code civil de SA), il est nécessaire de démontrer une faute (Art. 124 du Code civil de SA). La diffamation (Art. 131 du Code civil de SA) faisant partie des fautes prévues par la loi, elle est caractérisée lorsqu’une (1) personne s’agissant d’une autre personne, (2) lui impute un fait faux, (3) et ce publiquement. Néanmoins, à l’égard de toute personne publique, il est nécessaire de démontrer que l’auteur des faits (1) savait que les faits étaient faux, ou (2) a fait délibérément et déraisonnablement preuve d'une absence d'intérêt quant au fait de savoir si les faits étaient vrais ou faux. Une personne publique selon ce même fondement, est soit (1) un officier public, (2) s’exposant directement au public par quelque moyen qui soit, (3) ou est au cœur d’un intérêt public/débat public. Il n’y a pas diffamation si le fait imputé publiquement n’est imputé à personne ; si le fait est mentionné au conditionnel ; et si le fait imputé est avéré. En l’espèce (v. supra, Sur l’exposé du fait générateur), eu égard à tous les faits déjà exposés : Première série de conditions sur la diffamation : (1) Madame CAVALCANTI à l’égard de Madame HINOJOSA, (2) a imputé un fait faux (v. supra, tout ce qui a été exposé et prouvé à présent), (3) et ce sur FACEBROWSER à la vue de tous, donc publiquement. Deuxième série de conditions sur la diffamation contre une personne publique : Madame CAVALCANTI ou bien toute personne raisonnablement censée dans sa même position, pouvait se douter qu’elle faisait fausse route en diffamant de la sorte contre une artiste qui n’avait jamais signé de contrat ou certifié tout accord avec elle (v. supra, Sur l’absence de lien contractuel), de plus Madame CAVALCANTI a admis durant la tentative de conciliation une erreur de « compréhension » de sa part sans toutefois vouloir indemniser Madame HINOJOSA (v. supra, Sur la mauvaise foi caractérisée). On peut donc facilement estimer que Madame CAVALCANTI savait que les faits imputés à Madame HINOJOSA sur FACEBROWSER étaient faux. Troisième série de conditions sur la caractérisation que Madame HINOJOSA est une personne publique : c’est une artiste populaire exposée au public, inutile de développer davantage (v. supra, Sur la notoriété de la demandeuse). Quatrième série de conditions négatives : (1) le message de Madame CAVALCANTI n’est pas au conditionnel, il affirme clairement, (2) il est imputé contre une autre personne à savoir Madame HINOJOSA alias Sierra, (3) et rien n’a été avéré dans ses propos. En conclusion, la responsabilité civile de Madame CAVALCANTI est engagée, eu égard à la diffamation démontrée ici et le préjudice qui découle de ce fait générateur (v. supra, Sur l’exposé du fait générateur et des préjudices de Sierra). IV. Demandes La demanderesse, Madame HINOJOSA, sollicite donc auprès de cette honorable cour une décision favorable, condamnant la défenderesse, Madame CAVALCANTI, à lui verser une indemnisation adéquate pour les préjudices subis. La citation à produire au titre de la demande incidente demandée dans ce mémoire (v. supra, Sur les aveux de la partie défenderesse). Une procédure entièrement écrite, eu égard à l’emploi du temps surchargé de Madame HINOJOSA et son impossibilité probable à suivre une audience orale sans avoir de représentant officiel (avocat). La somme de 60.000$ pour dédommager les frais de justice. La somme de 120.000$ au titre du préjudice moral. La somme de 100.000$ au titre du préjudice économique. Des excuses formelles, publiques, sans ambiguïté sur les faits, ni sur la personne visée par ces excuses, en l'occurrence Sierra Hinojosa. Ces excuses devront être réalisée par le compte "Spring Break 2024", et sur la plateforme "Facebrowser", étant donné que la diffamation et publicité mensongère fut réalisée sur ladite plateforme.
  3. Face aux découvertes de l'ordre des avocat, Sierra Hinojosa annonce se dissocier de monsieur Onur Yildrim et poursuivre la procédure seule. Elle ajoute que monsieur Yildrim a été proposé comme avocat par la Recording Industry Association of America elle-même. Le premier mémoire proposé par monsieur Onur Yildrim est retiré.
  4. VISION CALIFORNIENNE, LA DÉMOGRAPHIE EN STATISTIQUES INTRODUCTION Si dépeindre au mieux la réalité est à mes yeux bien plus une question de volonté que de possibilités (sur certains aspects, entendons nous), ce guide est ultimement destiné à celles et ceux qui souhaitent se rapprocher un peu plus d’un roleplay véritablement californien, et davantage angelinos. Ce guide n’a donc pas volonté à être la seule réponse possible à cette question dans la communauté francophone, mais surtout d’offrir une synthèse complète à base de chiffres, de statistiques, de cartes et d’articles. Mais dans un premier temps, il faut comprendre que la structure de ce guide est composée de deux manières: la vision californienne qui traite de la question socio-démographique du “Golden State”, et la vision angelinos qui parle surtout de la situation au cœur même de Los Angeles (comprenez également les zones non intégrées) et son comté. IMMIGRATION GÉNÉRALITÉS DÉMOGRAPHIQUES La population californienne se fait remarquer par sa grande diversité, puisque les chiffres publiés par la Public Policy Institute of California en 2021 indiquent qu’il n’y a pas d’ethnie absolument majoritaire. Cela ne veut certainement pas dire que chaque culture est représentée également dans la population, mais surtout qu'aucun groupe ethnique ne représente plus de cinquante pourcents de cette dernière. À vrai dire, la Californie est un extraterrestre démographique aux États-Unis, d’abord du point de vue de l’immigration. Sur 39 millions d’habitants recensés, 10 millions sont des immigrés. Sans surprise, l’Asie et l’Amérique latine sont en tête d’un point de vue purement statistique sur les dernières années, avec une tendance assez surprenante. Comme la courbe le démontre clairement, la population asiatique représente le gros des entrées sur le territoire au cours de la dernière décennie, mais cela ne doit pas mettre dans l’ombre un fait clair quant à la situation latino-américaine. La grande majorité totale des immigrants sur le sol californien est largement dominée par l’immigration hispanique, qui représente toujours 49% de ces derniers. Et puisque le continent (ou la région d’origine) ne peut pas être une donnée claire dans l'absolu, il peut être intéressant de se pencher sur les pays d’origine de ces migrants (spoiler: le Japon et la Corée n’y figurent pas). 3 800 000 migrants (36%) viennent du Mexique. 807 300 migrants (7.7%) viennent des Philippines. 787 700 migrants (7.5%) viennent de Chine. 580 800 migrants (5.5%) viennent d’Inde. 521 100 migrants (5%) viennent du Viêt-Nam. APARTÉ SUR LE JAPON ET LA CORÉE Le Japon, quant à lui, représente seulement 1.28% (soit 134,778 habitants) de la population immigrée en Californie, ce qui fait de cette diaspora, d’un point de vue de l’immigration, quelque chose de relativement minoritaire, pour ne pas dire quasi-inexistante statistiquement. Pour le cas de la Corée, les chiffres sur l’immigration sont peu clairs (on cite surtout les “américano-coréens” mais peu les coréens eux-mêmes), mais la PPIC indique le coréen représente 3.1% des langues les plus couramment parlés par les immigrants. À titre de comparaison, l’espagnol représente 51%, le chinois (sans indication sur le dialect) représente 10%, le tagalog représente 5.9% et le viêt-namien représente 4.7%. Mais pour dézoomer un poil sur la situation californienne, il est estimé que 23% des immigrés sur le sol américain sont en Californie, bien que la tendance montrée par les recensements plus récents montre que la tendance est tout doucement (j’insiste sur le tout doucement) en train de se réduire, comme le démontre le graphique qui compare le pourcentage d’immigrant dans la population totale. Nous y reviendrons par après, mais il est bon d’offrir un chiffre supplémentaire, primordial, à ce niveau: puisqu’il est aujourd’hui estimé que 46% de la population californienne a au moins un migrant pour parent. Aussi, 69% de la population californienne a une opinion positive de l’immigration: 40% pensent que le flux d’entrée doit rester ainsi, 36% pensent que le flux d’entrée doit décroître et 24% pensent que le flux d’entrée doit accroître. IMMIGRATION ET ÉDUCATION L’immigration récente est un vivier de renom d’un point de vue éducationnel. Il est estimé que la majorité (52%) des migrants en âge de travailler (25-64 ans) disposent d’une équivalence française au master ou au doctorat. Mais ces chiffres sont différents selon le groupe ethnique de ceux-ci, par exemple les néo-californiens débarquant d’Inde disposent à 81% d’un diplôme supérieur. En comparaison, les Californiens nés aux États-Unis atteignent 38% et les migrants arrivés avant 2012 n’atteignent que 29%. Les secteurs les mieux représentés de l’industrie californienne à ce niveau sont sans aucun doute la technologie et la santé, puisque 63% des employés dans l’ingénierie en électronique sont immigrés, un schéma qui se traduit aussi dans l’édition de logiciel avec 42% d’immigrés en poste, 47% dans la conception de systèmes informatiques ou encore 59% dans les soins infirmiers. Malheureusement, le cas des migrants en Californie confronte les deux extrêmes. Les métiers et postes ne demandant pas une formation générale importante, comme l’agriculture, les ouvriers en usine, l’hôtellerie (plus globalement les métiers de bouche, de tourisme, …) sont une finalité d’envergure pour ces derniers. En 2019, 29% des migrants en âge de travailler n’ont pas de diplôme (ou n’ont pas été diplômés) de fin de parcours lycéen (HS Diploma ou équivalent); à contrario, cela ne touche que 7% des Californiens nés aux États-Unis. Cela s’étend aussi plus loin, puisque 20% de cette classe ont obtenu leur HSD mais n’ont pas poursuivi leurs études plus loin. Pour terminer sur ce sujet, une large majorité de Californiens (86%) se sont montrés favorables à une protection des migrants, notamment du côté de la déportation et du permis de travail, permettant l’adoption du “The California Dream Act” en 2021, autorisant les migrants sans papiers à être éligible au programme de financement des étudiants de l’état. APARTÉ SUR LA LANGUE ANGLAISE Comme brièvement indiqué plus haut au sujet de la population coréenne, 51% des immigrés parlent l’espagnol chez eux, 10% le chinois, 5.9% le tagalog (dialect des Philippines), 4.7% le vietnamien et 3.1% le coréen. Chez les immigrés présents sur le territoire américain depuis cinq ans ou moins, 60% rapportent bien (ou très bien) parler anglais, 18% déclarent ne pas parler anglais du tout. POLITIQUE LES VOTANTS Si l’on peut avancer une certitude sans grand danger, c’est bien la prédominance démocrate au cœur de l'État doré. Un chiffre le prouve parfaitement et se retrouve assez simplement sur internet (bien qu’il puisse potentiellement légèrement varier d’une source à l’autre), et il concerne le nombre de votants enregistrés en Californie: 46.9% des votants sont rangés du côté des démocrates, une évolution de 3.8% par rapport à 2019. De leur côté, les républicains ne connaissent que 0.2% de hausse entre aujourd’hui et 2019, pour culminer à 23.8% de votants. Cette dominance démocrate n’a pas toujours existé, puisque durant les élections présidentielles de 2004 opposant le président républicain George W. Bush au candidat démocrate John Kerry, a vu le parti républicain obtenir 44.4% des suffrages exprimés, soit 5,509,826 votants. John Kerry, qui a tout de même remporté les grands électeurs californiens, a obtenu 54.1 voix; spot 6,745,485 votants. Au-delà des deux grands partis, la Californie est un petit bastion du vote “indépendant”. Si cette tendance décline d’année en année (baisse d’environ 4% entre 2019 et aujourd’hui, soit 22.5% des votants), elle reste assez remarquable pour pouvoir en tirer quelques statistiques intéressantes. La première semble assez criante: si les indépendants devaient choisir entre démocrates et républicains, 47% d’entre eux donneraient leur voix aux bleus, 26% aux rouges et 27% s’abstiendraient. Dans un même temps, 60% des démocrates s’estiment libéraux, 10% conservateurs. Ce graphique ne prend en compte que les votants indépendants mais pose une image sur le dernier paragraphe: D’un point de vue ethnique, les blancs, soit 33% de la population, représentent 52% des votants potentiels (comprenez, de personnes qui veulent aller aux urnes pour voter). Un contraste se fait avec les autres groupes de la population: seuls 25% des latino-américains sont des votants potentiels alors qu’ils représentent 40% de la population totale. De leurs côtés, asiatiques et afro-américains sont proportionnels sur le plan pourcentage de la population/pourcentage des votants californiens. 13% des asiatiques (et habitants des îles du Pacifiques) votent pour 15% de la population totale, 6% des afro-américains votent pour 6% de la population. Cela se répercute également sur les votants par parti politique. 44% des démocrates sont blancs, 30% latins, 11% asiatiques et 8% sont afro-américains. Du côté des républicains, 66% d’entre eux sont blancs, 18% latins, 11% asiatiques et 1% afro-américains. Cela se traduit également du côté des indépendants, avec une diversité un peu plus prononcée: 50% sont blancs, 23% latins, 19% asiatiques et 5% afro-américains. Naturellement, la proportion de votants par âge est également une notion importante à prendre en compte. La jeunesse californienne est davantage démocrate ou indépendante, puisque les 18-34 ans ne représentent que 9% des votants républicains. À l’inverse, 61% des votants républicains sont âgés de 55 ans ou plus. Un dernier point intéressant à ce sujet qui se rapproche de ce qui a été dit au début de cette sous-catégorie concerne les “potentiels votants” d’un point de vue plus global, sans considération de visions politiques mais davantage de rapport au monde politique selon l’ethnie. Les chiffres de la Public Policy Institute of California démontrent une carence dans l’engagement politique des populations latines dans l’État doré, ce qui se répercute naturellement sur Los Angeles et son comté. Ainsi, on estime que 6 latins sur 10, autant des citoyens américains que des étrangers en régularité vis-à-vis du vote, ne sont pas enregistrés dans les données électorales. Aussi, on estime que seuls 25% des latins sont de potentiels votants, c’est-à-dire que 75% d’eux sont apolitiques et ne voteront pas aux élections, quelles qu’elles soient. LES LEGISLATURES Pour autant, le dernier paragraphe de la catégorie précédente ne doit pas être dans l’ombre les évolutions au sujet des élus issus de “minorités”. Par exemple, pour 120 législateurs (sénateurs et représentants à l’Assemblée), 37 sont latins contre 7 en 1990. Cela se représente aussi naturellement pour les autres groupes ethniques, comme les asiatiques et les populations des îles du Pacifique (surtout les Philippines, vous l’aurez compris), puisque de 0 législateurs en 1990, nous en comptons aujourd’hui 14. Mais la politique ne doit pas s’arrêter à une question de groupes ethniques et de couleur de peau. Sans vouloir entrer dans les détails, car cela serait fastidieux pour moi et pour ceux qui me lisent, une petite vue globale de la situation californienne sera suffisante et pourra permettre de mettre des mots et des statistiques sur des croyances populaires (spoiler: elles ne sont pas toutes fausses). La première chose à noter du côté du Sénat californien est la tendance profondément pro-démocrate installée depuis 2016: la dernière fois que les démocrates ont perdu un siège au profit des républicains remonte aux élections de la législature de 2014 (qui est d’ailleurs la deuxième élection où des républicains ont gagné des places au XXIe siècle, avec 2002). D’aussi loin que les chiffres remontent, on peut également noter que le Sénat n’a jamais été à majorité républicaine dans l’histoire moderne de la Californie (depuis 1980 plus précisément). Cette donnée n’est toutefois pas nécessaire vraie lorsque l’on se penche du côté des gouverneurs californiens successifs: en se basant sur la même date (1980), 50% de ces derniers étaient républicains, ce qui implique naturellement que l’autre moitié était démocrate (tous ayant été élus puis réélus). La tendance démocrate est actuelle et cela se traduit également dans les chiffres. Comme déjà indiqué, les jeunes politisés tendent davantage vers les bleus pendant que les électeurs républicains sont vieillissants. Les statistiques autour des nouveaux enregistrements auprès des deux grands partis le démontrent clairement, les enregistrements abandonnés prenant également en compte les décès. Je ne vais pas aller plus loin dans la description de la politique (au sens littéral et attendu du terme) californienne tant cela demanderait du travail supplémentaire pour un tutoriel qui se veut généraliste. Peut-être qu’un second tutoriel axé sur cette seule question verra le jour, mais il n’y a pas pour projet d’étendre considérablement cette partie là dans les semaines à venir. JUSTICE Si la Californie connaît un déclin significatif de la criminalité, dans son aspect le plus global, depuis les années 90, un point important est relevé et inquiète davantage les autorités de l’État puisque les homicides, les vols de voiture (et à l’étalage) connaissent une certaine croissance depuis le début de la dernière décennie. Au-delà de l’aspect ethnique souvent utilisé outre-Atlantique dans ce type de sujet, nous allons premièrement nous plonger sur un autre genre de statistique : le lien entre l’âge et la criminalité. Le schéma connu, qui s’applique aussi à la Californie, comprend une montée de la délinquance au cours de l’adolescence, un pic au début de la vingtaine puis une descente continuelle. Celui-ci connaît pourtant des changements importants depuis 2010; pour les crimes violents commis par la population californienne âgée entre 18 et 22 ans a baissé d’environ 50 pourcents depuis 1994 (1 712 crimes violents pour 100 000 habitants en 1994,” seulement” 840 en 2019). Cette tendance s’accorde logiquement avec l’année de naissance, puisque les personnes nées en 1993 et après connaissent une baisse de 20 à 25% d’arrestation pour ce type de crimes. Crimes violents par âge et par décennie en Californie. Les causes de cette diminution sont multiples et concernent un mélange de réformes et de changements sociaux et comportementaux. Par exemple, la Californie a introduit entre 1990 et 2000 de nombreuses réformes qui vont en ce sens en plus du soutien financier porté à l’échelle fédérale. Sur le plan financier, le “Senate Bill 681”, introduit en 1996, transfert les coûts d'incarnation des établissements de la California Youth Authority (aujourd’hui connue sous le nom de California Division of Juvenile Justice) de l’État aux comtés, permettant un meilleur financement et un meilleur fonctionnement du département. D’un point de vue purement statistique, le “Senate Bill 81”, introduit en 2007, limite l’incarcération dans des centres d'incarcération pour mineurs aux crimes violents et sexuels; réduisant la population carcérale des jeunes de 10 000 (1996) à 1 500 (2010). Au-delà des chiffres, des changements comportementaux sont également à noter, notamment vis-à-vis des campagnes de préventions adressées aux jeunes qui mettent l’accent sur les risques et les conséquences à long-terme. Une autre vision plus simpliste, mais sans doute aussi importante, est une nette diminution de la consommation de drogues et d’alcool chez les générations post-1990. Partage (sur 100%, arrondi) des crimes violents par tranche d'âge et par année. WORK IN PROGRESS Crédits: fenty sur une idée de deks. Basé sur les données de la Public Policy Institute of California, LA Times, Gouvernement de la Californie, Sénat de la Californie, National Association of Korean Americans, Consulat Général du Japon à San Francisco.
  5. fenty

    script garage libre service

    RageMP est une plateforme peu stable et mal optimisée, pour un freeze ou une chute de FPS tu peux finir dans le premier mur et te retrouver avec une carrosserie "légèrement endommagée" qui ressemble à une épave, qd on passe de l'autre côté de la frontière il n'y a pas ce système et c'est terriblement mieux, et j'ai pas l'impression que les gens soient + fous sur la route
  6. fenty

    script garage libre service

    retirez déjà le système de dégâts, il ne mène à rien à part à embêter tout le monde et enrichir un job déjà bien gras, les scènes chez le mécanicien sont des scènes qui reviennent + à leur utilité qu'à un réel plaisir de jeu et autorisez un garage uniquement lorsqu'aucun garage joueur n'est ouvert
  7. / Formulaire de commande / Nombre d'ouvrage souhaiter: 1 Nom - Prénom : GARDNER-HINOJOSA Sierra Maria Concession Adresse de livraison : Unidad Records Moyen de paiement : Virement
  8. 102 ALTA STREET : VENTE D'UNE PROPRIÉTÉ Situé dans le quartier calme d'Alta, ce charmant appartement est à trois pas du centre commercial Rockford Plaza, mais également en bordure de centre-ville. Doté d'un balcon avec vue sur le Rockford Plaza, la résidence privée dispose d'une piscine sécurisée. Les charmes modernes de l'appartement sauront convenir à un jeune couple ou une personne seule. PRIX : 250.000$
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