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Nous jouons un gang établi parmi la diaspora moyen-orientale de Los Santos. Vous l'aurez compris, il ne s'agit pas d'un gang de rue mais plutôt d'un réseau criminel lié de près au crime organisé moyen-oriental du comté de San Andreas. Un groupe d'individus qui collaborent dans le développement d'activités illicites, parfois, mais pas nécessairement organisés en tant qu'entité criminelle établie. En général, ils forment un réseau, se connaissent mutuellement et travaillent, dépendent et collaborent les uns avec les autres. Nos rangs comprennent tous les natifs du Moyen Orient, à savoir les arabes Irakiens et Syriens, les Assyriens, les Libanais etc. Ayez en tête l'idée que rentrer aux Etats Unis en 2024 n'est pas une tâche facile, ce n'est absolument pas la destination idéale pour immigrer à notre époque donc l'idée n'est pas de jouer des personnes fresh off the boat comme on dit mais des membres de diasporas déjà établies aux Etats Unis. En jouant avec nous, vous acceptez automatiquement le CK ainsi que le traitement sévère de votre personnage et toutes manipulations avec votre personnage si les circonstances en jeu nous poussent à cela. Nous ne sommes pas responsables des problèmes hors du jeu. Nous répondons uniquement des membres de la faction. https://discord.gg/S36bVmKFXn30 points
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American Conservatives Chronicles Harmony Village - The Source. Autrefois dans les paysages sereins et fleurissants du comté de Los Santos, existait un petit village appelé Harmony. À l'écart de la vie urbaine de Los Santos; Harmony était un havre de tranquillité qui semblait épargné par le chaos qui définissait la métropole voisine. Entouré de collines, de bois et de verdure luxuriante, le village doit son nom à la cohabitation harmonieuse de sa communauté soudée. L'histoire d'Harmony remonte à une époque où la région était principalement constituée de terres agricoles riches. Les plus anciennes familles du village ont travaillé ensemble pour cultiver le sol fertile, et leurs efforts ont abouti à une communauté prospère et autonome. Au fil du temps et à mesure que la ville s'agrandit, Harmony su conservé son charme, résistant à l'urbanisation qui engloutit les régions voisines. Les habitants du village se réunissaient pour des événements communautaires, des marchés de producteurs locaux et des célébrations multiples. La coopérative Agricole Harmony, installée dans une grange à la périphérie de celui-ci, symbolisait la colonne vertébrale économique du village, favorisant l’échange et le soutien mutuel entre ses habitants. Malgré son existence idyllique, Harmony a été confrontée aux défis de l'urbanisation et de la modernisation envahissantes. Aux alentours des années 80, le village subit un choc économique profond dû à l'arrivée des géants de l’agro-alimentaire. Ce choc plongea la communauté du village dans une forte détresse économique, qui poussa certain à se délocaliser vers la ville en quête d’une vie meilleure. EL Burro Heights - Amarillo Vista Street. Niché sur la route Soixante-huit, trois amitiés de longue date se sont formées. Le trio, composé de Joe Pimblett, Jaylen Rainer et Grown Haynes, se connaissaient depuis l'enfance et avaient grandi dans le petit village. Leurs familles se sont très vite entendues en partageant des affinités communes et les enfants devinrent rapidement inséparables. Dû à la forte crise économique de l'époque, les familles des jeunes bambins décident de s’installer tous ensemble à l'est de Los Santos, dans le quartier d’El Burro Heights, sur la rue Amarillo Vista. American Conservative Clan - Red Robbers À l’heure actuelle, la presse locale déplore plusieurs braquages les mettant directement en cause sans réelles preuves. Les accusations sont uniquement basées sur leur mode opératoire et leurs vêtements. La presse a surnommé ce petit groupe “ Red Robbers “, en raison de leurs bandanas rouges sur leurs visages pendant les méfaits. Il ne se considère pas comme un groupe organisé malgré qu’ils fonctionnent de la même manière et préfère se désigner comme un Clan de Conservateur Américain. Ce clan spécialisé dans les braquages, cambriolages, rackets, les enlèvements et les exécutions souhaite accroître ses bénéfices et son influence en cherchant un moyen concret de se lancer dans le trafic de drogue, d’humains, d’armes ainsi que dans le blanchiment d’argent, la corruption des médias et de certains politiciens. INFORMATIONS OOC Le projet est né et découle uniquement de nombreuses scènes RP. Nous partons du principe que les projets les plus intéressants sont ceux qui offrent une totale liberté aux joueurs. De la création de son personnage, à l’incarnation, en passant par l’élaboration de scènes non-scriptées. Nous voyons le RP comme une partie de Ping-pong où chacun se renvoie la balle pour toujours proposer plus et mieux. Nous n'émettons aucune critique ni jugement sur votre façon d’incarner votre personnage tant qu’il ne met pas en péril la faction de manière OOC. Vous faites partie d'un " groupe " de Suprémaciste Blanc provenant d'Harmony Village et déraciné sur Amarillo Vista Street qui goûte aux délices du monde criminel et qui s'influencent mutuellement. Nous basons le projet sur le fait que nous venons tous d’une même zone rurale avec un dialecte particulier qui évoluera au fil du temps. Le contexte dans lequel évolue les personnages se veut être le cliché typique d’une communauté blanche de l’Amérique profonde en pleine crise sociale. Le Clan progresse tout comme nos personnages et se définira petit à petit comme une entité plus ou moins grande et influente sur le plateau de jeu. Vous pouvez souhaiter créer de manière OOC un gang au sein de la communauté, un policier, un assassin, un groupe de Rock Folk ou que sais-je… Mais ne pas réussir à le mettre en place de manière RP. On ne met aucune limite, le RP s’en charge lui-même. Cliquez sur l'image pour rejoindre le discord de la faction.26 points
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POINT OOC Notre but est de dépeindre une atmosphère réaliste au sein de Davis/Strawberry en tant que gang. Notre gang est un gang fictif de Los Santos mais il est inspiré par le tristement célèbre Inglewood Family Gangster Bloods. Nous nous concentrons principalement sur le développement des personnages et le réalisme du gang. Si vous êtes prêt à jouer avec nous et à vous concentrer sur le développement de votre personnage au sein de cette faction, nous sommes situés à Chamberlain Hills. Il est obligatoire pour les futurs aspirants membres de signer notre accord de Character Kill (CK). Tous les membres de cette faction ont la liberté de poster des captures d'écran, cependant, soyez conscients que nous suivons certains principes et directives quand il s'agit de captures d'écran, nous approcherons toute personne que la direction jugera nécessaire d'examiner minutieusement. Nous sommes là pour aider les membres dans leur présentation médiatique à notre propre discrétion. Veuillez contacter @ Cozytapes ou @ VAPO pour toute question, préoccupation et/ou suggestion au sujet du projet. https://discord.gg/ApDDz6EYhm26 points
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INSANE FAMILY GANGSTER BLOODS Le Westside Insane Family Gangster Bloods (WSIFGB) ou WS Insane Gangster Bloods est un gang situé à South Los Santos, plus précisément dans le quartier de Chamberlain Hills. Ils ont vu le jour dans les années 1970, connus à l'origine sous le nom de Chain Gang et en conflit avec les West Side Crips, un gang de rue fondé par Stanley "Tookie" Williams. Le Chain Gang existait bien avant la formation des Crips, tout comme les LS Brims. Les terrains qu'ils contrôlent s'étendent de E. Forum Drive Avenue à Davis Avenue. Ils revendiquent le bloc 9200 de Chamberlain Hills comme leur territoire principal. Géographiquement, le IFGB est le plus grand gang Bloods de Davis, ils comptent deux cliques principales, Flamin 90s et Ransom Gang. Depuis janvier 2013, une rivalité avec les Davis Lane Gangster Bloods a engendré une grande vague de violence et des fusillades à répétition, ce qui est inhabituel puisque traditionnellement les Bloods n'entretiennent pas de rivalités. INSANE GANGSTER BLOODS BEEFS Ils ont été rivaux des Eight Tray Gangster Crips, des Rollin 90s et des Rollin' 100s, mais des efforts ont été faits pour endiguer la rivalité entre les gangs de Davis par l'association Stop the Violence / Increase the Peace Foundation dirigée par Rasheed Green au cours des années 1990. En 2013, une guerre meurtrière entre les Insane Family Bloods et les Davis Lane Gangster Bloods a éclaté et a coûté la vie à des membres respectés des deux camps. En 2015, Rancho Monster, un rappeur affilié au gang d'Insane Family, a publié une chanson intitulée "Suppose To Be Bloods", avec June Dawg (des Damu Ridas), qui a des liens avec les Davis Lane Bloods et Redrum 781 (Avenue Piru Gang), ainsi que G-Nutt (Brims). La chanson a été inspirée par cette querelle et d'autres rivalités Bloods contre Bloods qui ont pris de l'ampleur depuis les années 2000. FLAME GANG Les membres du Insane Family Gangster Bloods sont parfois appelés "Flame Gang". Aujourd'hui, le gang est toujours présumé actif dans le quartier sud de Davis. Les jeunes membres du gang participent à des homicides, des vols à main armée, des enlèvements, des intimidations de témoins et des escroqueries au gouvernement. Le 92 Insane Family Bloods Gang opère principalement dans la zone de Chamberlain Hills, aussi connue sous le nom de The Bottoms. Ils fréquentent les "Heat Alley", qui sont des allées et/ou des ruelles où ils se rassemblent souvent. Leur principale clique active est la 92e, et ses membres sont connus pour être des tireurs de sang-froid. Adam Townsend, professeur de criminologie à l'université de Los Santos, qui a étudié l'effet des médias sociaux sur l'activité des gangs, explique que des sites web tels que YouTube, Facebrowser et Instagram permettent aux membres de gangs de manquer plus facilement de respect à leurs rivaux. "C'est la version du XXIe siècle des graffitis sur le côté d'un bâtiment... mais beaucoup plus sûre, car il n'est pas nécessaire de se rendre en territoire ennemi", a-t-il déclaré.25 points
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Exodus 8:2: "If you do not let them go, I will send a plague of frogs." Volume 1: Échec au Roi Tous les criminologues de renom vous le diront – les grands parrains du crime organisé coulent rarement des fins joyeuses, au crépuscule de leur existence. Frank Ruggiero n’échappe pas à la règle. De longs mois retranché contre son gré dans une pièce austère avec vue sur un parc artificiel, parsemé de vieux croûtons décrépis. En fin de vie, pour la plupart d’entre eux. Âmes souffrantes qui errent en déambulateurs et robes de chambre, l’air hagard et désespéré. Nec plus ultra des centres de rééducation californiens, qu’ils disent. Rien d’une sinécure à en croire le vieil homme figé devant la fenêtre. Il le vocifère à qui veut bien l’entendre - cet endroit n’a rien à envier à une prison. Il en sait quelque chose. Enfoncé dans un fauteuil roulant dernier cri, à deux pas de son lit de soins curatifs, Frank observe d’un œil morne la parodie qui se trame en contrebas, baignée par un soleil déclinant. D’un regard condescendant, il pourchasse les fantômes qui voguent sans but et le staff médical -des geôliers déguisés- qui leur court après. Certains papys gâteux pourraient bien finir dans les rosiers, après tout. Combien de temps avait-il passé, immobile, à fixer ce qui pourrait être sa destinée? Il ne saurait dire. L’astre lumineux dans le ciel achève presque sa chute, désormais. Des éoliennes gigantesques tournent vainement dans le lointain, ruinant un horizon jadis radieux. Le vieil homme renifle une glaire et finit par se détourner de ce spectacle humiliant. Tous les horizons finissent par se ressembler pour un homme tel que Frank Ruggiero. Soixante dix-huit longues années d’existence lui ont appris que l’espèce humaine n’échappe jamais à la froide logique de mère nature. Les cycles se répètent, inlassablement. Tout l’or du monde, tout le respect, tout le pouvoir, n’y change rien. Au crépuscule de son existence, Frank se demande bien ce que la nature -ou le genre humain- lui réserve. Tout bien réfléchi, cette isolation forcée lui paraît être une condition de sa vie, volontaire abîme de solitude dont il se plonge de par sa nature et de par son destin. Un bruit sourd et familier se fait entendre, frappé contre la porte. L’heure d’une énième session forcée chez le psychiatre. Un grand malabar en tenue de service, badge apostrophé au torse, se tient sur le perron de sa porte. “Vous avez bonne mine ce matin, Frank.” L’intéressé grogne en guise de réponse, secouant la tête comme un bouledogue à qui l’on aurait volé sa gamelle. “Arrêtez vos salades. J’ai la gueule plus cireuse qu’un blafard qu’on viendrait de déterrer. Et sinon, tant qu’on y est… Une clope, ça serait trop demander?” “Bien essayé... mais vous savez bien que c’est interdit de fumer ici.” “Allez au diable.” — — — — — — — — — — — — — — — — — — — — — — — — — — — — — — Tapie derrière son bureau métallique, Carrie Liu griffonne des notes stridentes sur son carnet. Minutieuse et organisée. A peine la quarantaine, la psychiatre peut remercier ses origines chinoises pour son apparente jeunesse, trahie seulement par des rides naissantes au niveau de lèvres fines et sévères. Ses yeux de jais reflètent sa chevelure brune, coiffée en un chignon qui lui donne un port altier et attire l’attention sur un nez aquilin, possiblement refait. Sous la traditionnelle blouse blanche, elle porte un tailleur de marque et un collier boudhiste bat contre sa poitrine. Elle lève parfois le regard pour observer son patient - pour s’assurer qu’il ne s’est pas assoupi ou tout simplement rendu l’âme. Carrie connaît la réputation de ce vieil homme avachi dans son fauteuil roulant, à la mine renfrognée. Tente de ne pas imaginer les atrocités qui se tapissent dans les méandres de son esprit tordu. C’est pourtant son boulot que de s’y intéresser. “Comment allez-vous, ce matin. Monsieur Ruggiero?” Son intonation se fait plus appuyée, s'apercevant que Frank ne réagit pas directement. Ce dernier finit par lever des petits yeux noirs mangés par ses sourcils épais, ensevelis sous un amas de ridules sinueuses. Un rictus déstabilisant s’est même formé sur ses lèvres rêches. Le monstre s’est éveillé. “Vous savez… j’ai toujours eu du mal avec cette question.” “Lorsqu’on vous demande si vous allez bien?” “Il y a quelque chose d’agaçant. Quelque chose qui me démange. Je connais des gus moins commodes que moi, à qui ça filerait des pulsions de meurtre.” Elle ignore son allusion meurtrière et poursuit son investigation, joignant ses mains au centre de la table pour rendre la conversation plus personnelle. “Qu’on s’intéresse à votre bien-être, cela vous irrite?” “L’hypocrisie m’agace, Miss Liu. Sous toutes ses formes. Ca, et tout ce qui s’apparente aux mondanités.” “Je comprends… Vous êtes du genre franc-du-collier.” “Voilà. Vous faîtes du progrès.” Elle sourit poliment, ne relève pas la condescendance de son patient. “Nous sommes ici pour vos progrès, Monsieur Ruggiero.” “Vous pouvez m’appeler Frank. En parlant de progrès, quand est-ce que je vais pouvoir foutre le camp de cet asile pour damnés?” “Chaque chose en son temps – Frank.” Elle appuie sur son prénom, presque provoquante. “Vous avez subi un deuxième arrêt cardiaque que nos médecins ont du mal à expliquer. Les causes mentales… Stress, anxiété, ne sont pas à écarter. D’autres émotions, telles qu’un sentiment de culpabilité, pourrait aussi en être à l’origine.” “Moi, coupable?” Il manque de s'esclaffer. “Vous faîtes fausse route, mon petit. On n’accomplit rien en ce monde si l’on se sent coupable pour tout et n’importe quoi. Tout progrès requiert des sacrifices. C’est lorsqu’une civilisation commence à éprouver de la culpabilité, comme vous dîtes, qu’elle entame son déclin.” “Voilà une opinion intéressante… Vous êtes un féru d’histoire avec un grand H? De philosophie, peut-être?” Elle opère sur un ton taquin, tentant le diable en personne. “Disons que j’ai lu mes classiques. Sun Tzu, Nietzsche, Machiavel et compagnie. Tout le tintouin.” “En prison, je présume?” “Dans mes heures de solitude”, répond-il sobrement. Elle griffonne quelques notes, sous le regard impassible du patriarche. “En parlant de déclin, vous évoquiez celui d’une ville qui semble vous tenir à coeur, lors de notre précédente session.” “Los Santos!”, s’exclame le vieillard dans un soubresaut moqueur, soudainement épris d’un élan d’énergie. “Précisément. Qu’est-ce qui vous a fait revenir au bercail? Votre santé semble s’être empirée depuis ce funeste jour.” Le visage de Frank s’assombrit, l’hilarité disparaît aussi soudainement qu’elle est apparue. “Los Santos n’a aucune place dans mon cœur, je vous le garantis. C’est une cité maudite, peuplée de fantômes.” “Mais encore?” “Un mauvais tournant dans l’histoire de notre espèce, un théâtre glauque où se joue en permanence la tragédie humaine. Vous voulez que je continue?” Elle se tortille sur son siège, légèrement décontenancée. Un pincement aux lèvres la trahit, ce qui semble, à s’y méprendre, divertir son interlocuteur. Tel un chasseur ayant flairé sa proie. Elle ne le quitte pas des yeux, pourtant, l’examine pour percer le vrai tapis derrière les apparences. Imperceptiblement, elle hoche la tête, faisant gigoter son chignon bien noué. “Il suffit de s’enfoncer dans n’importe quel quartier miteux, bien planqué derrière les starlettes et les paillettes. Allez-y voir! Comme de la poussière sous le tapis. Cette ville est pourrie jusqu’à la moelle. Ah, ça clinque, ça brille, ça fanfaronne… Tout ce qui brille n’est pas de l’or, vous pouvez me croire.” “C’est une vision bien cynique que vous avez là.” Il fait mine de l’ignorer, inspiré par sa propre diatribe railleuse. “Los Santos. Un théâtre vulgaire pour touristes en mal de fantasmes.” Le vieux patient s’ébroue dans un gloussement moqueur. “Le charme de cette ville n’a jamais opéré sur moi. Je n’suis pas expert en crustacés, mais je sais reconnaître une coquille vide au premier coup d'œil. Cette ville n’engendre que des stéréotypes, des clichés vulgaires et sans âme. “Et vous, Frank, vous pensez échapper à ces stéréotypes?” Un silence s’installe. Le regard de Frank se durcit, sans pourtant se départir du rictus malveillant qui déforme son faciès. “Depuis quand un psychiatre se permet d’émettre un jugement sur son patient?” “Je pense que vous pouvez l’encaisser.” Frank acquiesce avec lenteur, sans réponse. “Je vais vous donner mon avis, Frank. A vous entendre, vous semblez éprouver un mélange de rancune viscérale et d’admiration pour cet endroit.” L’intéressé masse sa tempe en plissant les yeux, la tête légèrement penchée sur le côté. Contre toute attente, plutôt que d’être piqué au vif, il semble considérer cette éventualité. “Je dois avouer que pour une raison mystérieuse, cette ville m’attire comme un aimant. C’est le genre d’attirance qu’on ressent pour ses ennemis, ou pour une flamme sur laquelle on serait tenté de se brûler. Vous comprenez?” s’enquit-il d’une voix presque innocente, tranchant radicalement avec son physique. Il avait soudain un charme quasi enfantin, que savait parfois dégager son visage reclus. Le psychiatre ébauche une moue confuse, faisant mine de hocher la tête. Et Frank de reprendre. “Quoi qu’il en soit. C’est certainement dans cet égout à ciel ouvert que je finirais mes jours.” “Vous y pensez souvent, à ça? La fin de vos jours.” Frank glousse avec dédain. “Regardez autour de vous. Difficile de ne pas y penser, entre deux visites médicales, les voisins qui clamsent et la bouffe infâme. C’est à se demander si vous essayez de garder les gens en vie, ici.” “J’aimerais une réponse franche. Laissons le sarcasme de côté, vous voulez bien?” L’intéressé soupire mais semble respecter le ton péremptoire de la psychiatre. Peu d'individus encore en vie oserait lui parler de la sorte. Ce qui est rafraîchissant. “J’y pense depuis toujours, si vous voulez tout savoir. La plupart des gens tente de l’oublier. Mais personne n’y échappe. La mort n’est pas une ennemie. C’est une compagne de route, la seule qui nous reste fidèle, la seule qui tient ses promesses. “Avez-vous déjà pensé au suicide?” lui répond-elle, du tac au tac. Un éclat dangereux luit dans le regard du vieux truand. Au fond de ses pupilles vides, on peut sentir monter une colère glaciale. Mais il se contient. Rétorque dans un juron ordurier. “C'est l’issue des lâches et des pleutres! Vous m’insultez.” Son ton s’adoucit après quelques secondes en suspens, laissant planer la menace voilée. “Et puis bon, c’est pas très catholique.” Carrie se raidit un tantinet. Une tension du visage, infime mais présente, comme des rochers sous une fine couche de neige. Elle change habilement de sujet. “Oh… Vous êtes croyant?” “Disons que je compense généreusement l’Archidiocèse de Los Santos et Monseigneur O’Malley.” Elle hoche la tête lentement, d’un air entendu. Un regard sur le cadran de sa montre Casio, elle referme son notepad. “Notre séance est terminée. Je vous laisse retourner dans vos quartiers.” “Mes quartiers? Elle est bien bonne, celle-là. Oui, c’est ça… à demain,” marmonne-t-il en jurant dans sa barbe. Par la force des poignets, Ruggiero fait pivoter son fauteuil et s’éloigne dans un crissement métallique. De retour à sa modeste chambrée, Frank avale une montagne de cachets qu’il noie dans un thé chaud récemment infusé. Il achève son breuvage lentement en regardant au travers de sa fenêtre. Un frisson le parcourt, obscur et passager, venu des lointains de l’âme. La cour est déserte, illuminée seulement par quelques lanternes en inox. Un ciel immense déploie ses champs d’étoiles, défuntes depuis des années-lumière mais encore visibles dans notre espace temps. Ces astres froids, fragments du passé, jettent un éclairage nouveau sur la figure du vieil homme. Celle d’un être las et épuisé, une fois le masque tombé. Ses paupières chutent désormais. Les somnifères font leur effet. Levé aux aurores par la force de l’habitude et une discipline antique, Frank passe l’essentiel de sa matinée à parcourir les jardins de la clinique. Il a refusé la bouillabaisse putride que le staff médical lui a suggérer d’avaler en guise de petit-déjeuner, s’est farci les remontrances du docteur chargé de sa réhabilitation. Après lui avoir enfin fichu la paix, Frank se trouve un havre de paix au pied d’un impressionnant magnolia, dont les fleurs resplendissent au printemps venu. Planté à quelques pas de là sur le sentier battu, le criminel octogénaire observe l’arbre centenaire avec un intérêt curieux, voire obsessif. Les rumeurs vont bon cours parmi les patients, alors la plupart des internés ont ouïe dire la réputation atypique du Parrain Ruggiero. Ils évident donc soigneusement de croiser son chemin ou son tempérament bougon, le laissent à ses errances et n’osent interrompre ses ruminations. A l’écart de ses “co-détenus”, cette silhouette solitaire et courbée donne l’impression de n’être jamais ni à sa place ni de son temps, d’être le dernier de son espèce. Quelqu’un approche dans son dos, mettant un terme à sa méditation. Il reconnaît les effluves de parfum; lilas purs sucrés, tarte aux groseilles. Et la voix sibylline qui l’accompagne. “Je n'aurais pas deviné que vous êtes amateur de botanique.” En retour, Carrie Liu reçoit une grimace cordiale – le genre à vous cailler les sangs. “Je me demandais si vous vouliez un peu de compagnie, Frank.” Il met du temps avant de répondre, comme si faire la conversation était un talent oublié depuis longtemps. La couleur pourpre des pétales de magnolia semble le dérange profondément. “Je croyais que notre session n’était pas avant cet après-midi?” “Rien de formel. Juste un brin de conversation? Nous avons fait des progrès lors de notre dernière entrevue.” “Parler de la pluie et du beau temps – pas vraiment mon genre. J’ai peur de ne pas être le meilleur candidat pour un brin de causette. “Très bien, pas un grand fan du small talk?” Un rire léger souffle à travers ses lèvres baumées d’un gloss discret. “Il y a une chose dont je voulais vous parler. La première crise qui vous est arrivée - vous vous souvenez des circonstances?” “Plus ou moins. Quel intérêt de revivre ça?” “Oh, c’est nécessaire. Mais si vous n’êtes pas prêt… nous pouvons en discuter une autre fois.” Le vieil homme roule des épaules, réfutant l’importance du sujet. Il joue le jeu, narre sur un ton laconique. “C’était en juillet de l’an dernier, je rentrais d’un voyage d’affaires à Hong Kong. On m’avait convié aux funérailles d’un ancien associé, un ponte du show-business de Chicago. Là où j’ai grandi, Melrose Park.” Un instant passe, éphémère, peut-être nostalgique ou seulement confus. La mémoire de Frank n’est plus ce qu’elle était. “Et ça faisait bien vingt ans que je n’y avais pas foutu les pieds. Au fond, je m’en serais bien passé. Voyez-vous, je n’suis pas du genre porté sur la nostalgie. Mais un enterrement, c’est souvent intéressant. On y rencontre des partenaires potentiels, des clients… Des concurrents, aussi. Et puis on se remplit bien la panse au buffet à volonté.” Carrie Liu opine doucement du chef. Ses yeux pétillent presque, satisfaite de délier la langue à un patient d’ordinaire si taciturne. “J’ai revu une vieille connaissance. Disons qu’on entretient une relation assez houleuse, comme qui dirait. Il me blâme pour la mort de ses deux fils. Ils ont tous les deux été assassinés, figurez-vous, à deux ans d’intervalle. Une véritable tragédie.” Il s’interrompt pour feindre un air compatissant qui transparaît mal sous les traits figés de son visage austère. “C’est une triste nouvelle. Pourquoi vous blâme-t-il, selon vous?” “Allez savoir. Imaginez perdre vos deux enfants aussi brutalement. Les gens ont besoin d’une raison, d’un sens à ce qui leur arrive. Ils ne comprennent pas que ce monde est essentiellement chaotique.” “Et vous lui servez de bouc-émissaire, c’est ça?” “Disons que je fais une cible facile.” Il lève les yeux dans un haussement fataliste, s’impose en victime devant Liu. Mais cette dernière n’est pas si crédule. “Je vois. Vous y pensez régulièrement, à cette rencontre?” Frank tousse quelque chose qui s’apparente à un rire. “C’est la première fois que j’y pense, si vous voulez tout savoir.” Un souvenir lui vient et occupe tout son esprit. — — — — — — — — — — — — — — — — — — — — — — — — — — — — — — Melrose Park, Cook County, Illinois. Quelques mois plus tôt. La foule d’hypocrites endeuillés s’est déjà dispersée, direction le buffet à volonté et les commérages de bonne augure. Seules quelques âmes en peine et autres curieux gravitent autour du cercueil planté six pieds sous terre. Frank Ruggiero s’est déjà écarté loin de cette clameur morbide, s’épargne les mondanités putrides. Il se dirige toutefois vers une tombe plus familière. Deux tombes, pour être exact, plantées côte à côte. Les épitaphes lisent le nom de Bernard Strocchia et Nigel Strocchia. Décédés à près de deux ans d’intervalle. C’est la première fois que Frank se rend à leurs sépultures. Pour leur porter hommage ou par simple courtoisie, il ne saurait l’expliquer. Ils sont tombés sous ses ordres, après tout. Quelques vieilles fleurs défraîchies ornent encore leurs pierres tombales, ainsi qu’une bouteille de scotch pour chacun d’eux. Le vieil homme plante sa canne dans le sol humide et s’allume une Benson & Hedges Silver. Il exhale un filet de fumée qui sert d’hommage modeste aux frères Strocchias. Frank tente de se remémorer les circonstances de leur mort, le regard brouillé par les volutes de fumée. Bernard “Bernie Grapes” Strocchia fut l’un des plus extravagants capo de Los Santos entre 2011 et 2013. Un règne sur East LS qui fût de brève durée. Il perdit la vie dans son restaurant de Long Beach, exécuté par ses propres henchmen - Franck Cagliani et Giuseppe DeMadra. Ce dernier faillit perdre la vie lorsque Bernie répliqua au calibre 22 dans un baroud d’honneur héroïque mais futile. Mort comme il a vécu, suivant son instinct pour le tragique et la démesure. Son frère Nigel, cocaïnomane et jet-setteur notoire, suit une destinée similaire lors d’une énième vendetta en 2014, lorsque le San Francisco glorified crew de la Ruggiero manoeuvre un coup d’état qui réduisit les trois-quarts de l’organisation en lambeaux. Outre Nigel, plusieurs monstres du panthéon ruggierien trouvent une fin funeste: Robert Spilotro, Mike Galeazzi, Michael Brucceleri, et consorts. Une ère tragique qui força Frank Ruggiero à s’exiler en Asie du Sud-Est et collaborer avec les ndrines calabraises Ianni et Bastoni pour développer leur trafic d'héroïne à Bangkok. Une voix lugubre tire le vieil homme de ses pensées. Le timbre familier, rauque et vindicatif, lui arrache une grimace. “Je vois que tu es en bien piteux état. Le temps finit enfin par te rattraper.” Frank ne prend pas la peine de faire volte-face, réplique entre deux bouffées. “Eckley – toujours un plaisir.” Ercole Strocchia avance jusqu’à la hauteur de son ennemi juré. Ses prunelles tristes lorgnent sur la dépouille mortuaire de ses deux fils. Il n’a pas changé depuis leur dernière rencontre. Toujours ce même nez protubérant, vérolé. Des petits yeux porcins planqués derrière des lunettes à monture d’écailles. Et ses lèvres tordues de désapprobation. Les deux hommes finissent par échanger un regard qui semble durer une éternité. Ils se jaugent en chiens de faïence; l’un avec indifférence et froideur qui le caractérisent, l’autre chargé d’une haine indicible. L’attention de Strocchia s’aventure sur la canne en onyx qui soutient le poids de Frank Ruggiero, longeant son imperméable en velours. “Enfin un peu de justice dans ce monde.” remarque-t-il dans un rictus moqueur. “Pour tout te dire, je suis surpris que tu tiennes encore debout. N’importe qui d’autre serait mort rongé par la honte et l’indignité.” “Ben voyons.” Frank inspire une énième bouffée de cigarette. Eckley pivote pour faire face à La Grenouille, le surplombant de sa stature longiligne. Des lueurs de meurtre dansent dans ses yeux humides. “Devant Dieu, tu seras seul à répondre de tes crimes. Le jour viendra, Frank… Où tu devras payer pour toutes les veuves, tous les orphelins… et tous les pères endeuillés.” “Ne commence pas, je connais la chanson. Va la raconter à quelqu’un d’autre. J’ai suffisamment d’ennemis qui te donneront volontiers le change.” Ercole Strocchia ignore les remontrances de Frank, poursuit sa plaidoirie accusatoire. Un doigt colérique, tremblant, pointé en sa direction. “Et tout ça pour quoi? Dans quel but? Trop occupé à bâtir des empires de pacotille. Ériger des montagnes de merde. Ah! Qu’est-ce qu’il reste de tout ça, Frank? Quel héritage laisse-tu derrière toi? Quelle succession? L’accusé marque un moment pour peser la charge de cette question lourde de sens pour n’importe quel homme en fin de vie. Son cœur malade semble manquer un battement. Il lève sa canne avec difficulté, pointant les tombes à leurs pieds. “Je sais bien où tu veux en venir. Tes deux garçons, paix à leur âme… Ils ont fait leurs propres choix. Je ne suis pas responsable de ce qui leur est arrivé.” réplique-t-il sur un ton cassant, dénué de la moindre empathie. On peut sentir l’agacement dans le timbre sec de sa voix. Une émotion qu’il parvient généralement à camoufler. “Mes deux fils sont morts sous tes ordres, Frank. Tu en portes toute la responsabilité, bien au contraire.” Dans un soupir las, Frank Ruggiero choisit d’ignorer la présence d’Ercole. Une énième cigarette trouve le chemin de ses lèvres, une flamme de s’ériger, sous le jugement réprobateur de Strocchia. “Tu n’as donc aucune forme de culpabilité? Aucun regret?” Frank Ruggiero finit par plonger son regard vitreux dans les yeux de son interlocuteur, un sourire sans joie creusant ses joues tombantes. L’embout rougeoyant de sa cigarette illumine son visage parcheminé. Révèle les marques d’une vie passée à gérer les égos de sociopathes et manigancer avec les pires engeances de l’underworld américain. “Du regret? Voilà le genre de saloperie qui te flanque le cancer. Dieu m’en garde.” Cela arrache un gloussement désespéré à Ercole. La colère dans son regard semble laisser place à une forme d’empathie, voire de pitié. “Dieu t’a abandonné depuis fort longtemps, Frank. Même lui ne peut rien pour toi. Alors ne t’avise pas de parler en son nom.” Un mégot s’échoue avec lenteur sur la terre humide du cimetière, sous laquelle reposent les frères Strocchias et bien d’autres avant eux. “Regarde un peu autour de toi, Eckley. Il nous a tous abandonnés.” — — — — — — — — — — — — — — — — — — — — — — — — — — — — — — Une main sur l’épaule de Frank tapote avec douceur, le ramène à la réalité. Ses yeux hagards croisent ceux de sa psychiatre, desquels perlent une once d’inquiétude palpable, si ce n’est de curiosité. “Vous allez bien? J’ai bien cru vous perdre, l’espace d’un instant.” Il acquiesce avec lenteur et racle bruyamment sa gorge, prise par les glaires et plusieurs décennies de tabagisme quotidien. “Je vous vois venir à des kilomètres, Liu. Vous allez me demander si j’éprouve une once de culpabilité pour ce brave Eckley.” “Non, mais vous allez me le dire. Êtes-vous aussi innocent que vous le prétendez? Je veux dire… dans le contexte de cette conversation avec votre vieil ami. Il vous accuse pour bien plus que la mort de ses enfants.” Frank pivote mécaniquement dans son fauteuil pour faire face à la psychiatre. Un rictus désabusé ourle ses lèvres, annonçant les prémices de son légendaire sourire carnassier. Dans un accent de raillerie terrible, il avance son pion. “Innocent. C’est un drôle de mot. Vous voulez que je vous révèle un secret, Carrie?” Carrie Liu déglutit, décontenancée à l’énoncé de son prénom. Elle hoche toutefois la tête, avec un brin de nervosité – ou est-ce de l’excitation? “Le plus grand mensonge en Amérique, le mensonge qui a fondé ce beau pays – c’est que le pouvoir peut être innocent.” Et Frank d’afficher un air triomphant, saupoudré d’une grimace hilare qui lui donne un air inquiétant. Carrie reste imperturbable toutefois, croisant les bras en travers de son cardigan. Une moue peu convaincue renfrogne son minois. “Vos petites phrases-choc sont habiles, Frank, je le reconnais. Mais vous ne faîtes qu’éviter les questions personnelles et raisonnez en concepts abstraits. C’est votre manière à vous d’enterrer le sujet.” “C’est votre diagnostic, Miss Liu. Vous espériez quoi, au juste?” “Pas grand chose de plus, c’est vrai. Mais vous ne pouvez pas me reprocher d’avoir essayé.” Ils échangent un sourire bref et entendu, moment rare de complicité. "Cet homme qui vous accuse. Était-ce un ami auparavant, quelqu’un de proche?" "Juste une connaissance parmi d’autres. La nature particulière de mon boulot m’amène à tisser beaucoup de contacts, mais peu de liens. " "Je comprends. Comptez-vous quelqu’un de confiance dans votre entourage, capable de prendre soin de vous dans vos vieux jours?" Carrie se surprend à couver Frank d’un regard compatissant. Pourtant consciente d’être en compagnie d’un monstre d’égoïsme et de cupidité. Le concerné, quant à lui, sombre dans un mutisme assourdissant, ses yeux logés sur l’immense magnolia aux fleurs pourpres. Comme s’il cherchait une réponse dans les pétales colorés, aussi divers que les mille floraisons de son âme. Ou tout simplement, comme certains regardent avec fascination un feu qui brûle. Ne trouvant aucune réponse chez le parrain hospitalisé, elle décide de prendre les devants. “Par pitié, vous pouvez m'épargner la tirade nietzschéenne selon laquelle nous sommes tous seuls en ce monde, du début à la fin.” “Nous n’évoluons pas dans le même monde, Liu. Amitié ne fait pas partie de mon vocabulaire. J’ai bien une sœur qui me haït de tout son être. Une fille qui abhorre mon existence. Le reste n’est qu’une foule de pseudo-sympathisants qui rêvent de prendre ma place.” “C’est triste, vous ne trouvez pas? Qui donc voudrait prendre cette place? Je ne souhaiterais ce sort à personne, pas même mon pire ennemi” souffle-t-elle, moins professionnelle qu’elle ne l’aurait voulu; inquiète et troublée par le fait qu’il puisse exister un être semblable. Frank inspire une bouffée d’air frais qui chemine difficilement jusque dans ses poumons meurtris. Il tuerait pour une cigarette. Il avait tué pour moins que ça, par le passé. “Certains d’entre nous sont nés avec une faille à l’intérieur, un défaut originel qui fonde notre être.Je ne crois pas beaucoup à la rédemption. Mais avec l’âge, j’ai appris à mieux cerner cette faille qui me différencie de la masse grouillante.” “Et que faites-vous pour combler cette faille?” “Ce que je fais toujours, ce que je fais de mieux. Je bâtis des empires, Miss Liu. Tout homme a son destin, et aucun n’est facile.” Carrie acquiesce sans toutefois partager une telle conclusion. Rarement, dans sa profession, a-t-elle fait face à de tels accès de lucidité, un tel cynisme d’abîme devenu forme et habitude chez un patient. Comme chez son propre père Raymond Liu, absent de son enfance, Carrie Liu pense entrevoir dans ce vieux loup une brutalité indomptée, une impitoyable distance, un puits de mélancolie sans fond. Une pensée qu’elle n’ose partager en la personne de Frank. Certaines personnes vivent avec leurs propres vérités, chevillées au corps. “J’ai cru comprendre que votre état s’est globalement amélioré. Il s’agit là d’une de nos dernières discussions.” “Il semblerait. Je ne compte pas faire mes vieux os ici, vous savez. Rien de personnel.” “Vous avez ma carte. J’officie dans un cabinet à Los Santos, sur Rodeo. Si vous avez le courage d’explorer davantage, je serais ravie de vous aider. A bon entendeur, Monsieur Ruggiero…” “Dans ma ligne de métier, vous imaginez bien qu’une telle chose est impensable.” “Il serait peut-être temps de changer de profession, dans ce cas!” fait-elle en tournant les talons, l'œil rieur. Frank semble apprécier l’ironie d’une telle suggestion. Il acquiesce mollement pour lui-même et regarde Carrie s’éloigner. “C’est ça, j’y penserais.” — — — — — — — — — — — — — — — — — — — — — — — — — — — — — — Dans la grisaille moite du matin suivant, Frank franchit le portail de la clinique, poussé maladroitement par son acolyte d’antan et Acting Underboss de la famille Ruggiero – Nicolas “Nicky Scars” Scarpuzzi. Reconnaissable par sa petite stature et sa nervosité gestuelle permanente, Nicky peine à diriger le fauteuil à travers les graviers jusqu’à son carrosse estampillé Cognoscenti. Il crachote quelques vaines plaisanteries pour détendre l’atmosphère, son patron n’ayant pipé mot depuis leurs retrouvailles, même après de longs mois d’exil. “Te voilà de retour à l’air libre, Frankie. Les péquenauds amorphes et les blouses blanches vont pas trop te manquer, hein?” Frank grogne pour toute réponse, puis lève une main pour lui faire signe de faire halte. Ils sont à quelques mètres de la berline. Refusant l’assistance de Nicky, Frank saisit sa canne et s’érige avec une lenteur désarticulée. Par la force de sa volonté, envers et contre les cris muets de ses rhumatismes, les avertissements sourds de ses articulations percluses d’arthrite. Tel un phœnix renaissant de ses cendres, La Grenouille est à nouveau dressée sur ses propres pattes. Scarpuzzi offre une cigarette qu’il allume sur les lèvres tremblantes du patriarche. Frank Ruggiero, en cet instant quelconque, représente toute la splendeur et la tragédie d’un survivant de la pègre, l’un des ultimes bastions formant l’arrière-garde de Cosa Nostra. Une bouffée de nicotine salvatrice le libère, l’espace d’une poignée de secondes, de son angoisse existentielle. Il s’engouffre dans l’habitacle, puis le bolide démarre au quart de tour. La Grenouille n’offre aucun regard en arrière tandis que les deux criminels s’engagent sur l’autoroute direction Los Santos. “Tu me feras un compte rendu de la situation actuelle plus tard. Mais commençons par les priorités.” ordonne Le Parrain. “Priorités, priorités. Compris, patron. C’est qu’y’en a un paquet, eh. A commencer par nos amis de la Grosse Pomme. Comme tu sais, ils ont retiré leurs troupes et estiment avoir été lésés sur ce qu’on leur avait promis. J’essaie de rester diplomate mais ça devient tendu de garder un dialogue civilisé.” Frank opine doucement, digère l’information et l’intègre à son disque dur personnel. Une ivresse fondamentale l’envahit, cette sensation seule qui lui permet de remplir la « faille existentielle » qu’il évoquait la veille. Cet éternel jeu d’échecs dont il avait maîtrisé les codes et qui lui procurait encore une joie viciée. Le Roi, pièce maîtresse, était contre toute attente de retour sur l’échiquier mortel du crime organisé. “Dépose-moi à LSX. Je vais rendre une petite visite à Musacchio.” Nicky Scars se racle la gorge, incertain. Il adresse une oeillade dubitative via le rétroviseur, interrogeant du regard le patriarche affalé sur la banquette arrière. “Euhm. T’es sûr, Frank? Sans vouloir t’offenser, il m’semble que les docteurs ont mentionné que…” L’intéressé balaie cet argument d’un revers sévère de la main. “Bah! Tu connais les toubibs et leur jargon incompréhensible. J’ai pris assez de repos pour une éternité, crois moi. Il est temps que je cause à ces parasites, ils sont à deux doigts de perdre patience avec mon exil forcé.” Nicky opine frénétiquement la tête, malgré lui. Suivi de quelques tics de paupières, caractéristique de son hyperactivité. “Dernière chose.” Il attend que Nicky croise son regard dans le rétro. “Moi, dans ce foutu fauteuil roulant. Tâche d’effacer cette image de ta mémoire, capiche?” Dans un rictus complice, Scarpuzzi jette un regard en arrière. “Quel fauteuil, boss?”24 points
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Hxxva Grxxva NHC remxver 1X7 Hxxva Criminal SELOS PRESSIN LINES Les 107 Hoover Crminals Gang (107HCG), aussi connu sous le nom de 107 Groove ou Selos Gang et plus particulièrement en tant que 107 Hoover Crips Gang (HCG), sont un groupe d'afro-américain localisé dans le West Side du South Central, Los Angeles, Californie. Les 107 Hoover Criminals sont un sub-set actif de l'unité des Hoover Crminals Gang (HCG). Le Selos Gang est ancré depuis les 70s, autour de 107th et la rue de Hoover, entre l'avenue de Vermont et celle de Figueora. Ils s'auto proclament 107 Groove Gang pour rendre hommage aux originaux Hoover Groovers. Cependant, les Hoover Groovers ont fini par devenir des Criminals. Tous les groupes de Hoover Criminals stand "Groove Street" en hommage à leurs origines de gang de rue, lorsqu'ils étaient connus sous le nom de Hoover Groovers. 107 Hoover Criminals Gang sont alliés à tous les HCG, spécialement les LawLows, autrement dit la clique de 112 HCG, ils beef UGBC (clique de 100s), Budlong GC, ainsi que 104 Hustler Crips. Leur main beef est contre les bloods de Denver Lane. ENNEMY POLITIC'S LIST: (X: Active Beefin) X-UGBC (clique de 100s), X-Denver Lane, NHCs. New Jack's, 1212 Situé sur Sam Street, appelé aussi Game Street. Un complèxe d'appartement lambda sur Budlong, mais aussi un lieu tragique que tout le district connait où s'est déroulé le meurtre de Anthony Weber, 16 ans, assassiné par le Sheriff un dimanche soir. Des voisins ont signalé la description d'un jeune apparent à celui-ci, qui s'amusait à pointer son arme sur les passants véhiculés. Quelques secondes plus tard le Sheriff est arrivé, et s'est mis à pourchasser un jeune garçon, lambda, qui était finalement ce dernier. La police a fini par ouvrir des coups de feux sur Anthony, le laissant pour mort,'il ne portait rien sur lui conformément à l'appel du voisinage qu'a été commis. Une arme a finie par être trouvée au bloc voisin, un Smith & Wesson avec un viseur holographique rouge, un long canon barrel, qui n'est pas du tout l'arme qu'a été retranscrite durant l'appel. Suite à ça, beaucoup de manifestations ont été organisés par le voisinage, pour prouver l'innocence du jeune homme et le fait que la police reste coupable et doit finir par être sanctionnée. L'ambiance des procès vis-à-vis de cette affaire-là étaient terribles. "Ils sont impliqués dans tout ce que vous pouvez imaginer: trafic de drogue, vols, cambriolages, voitures volées, homicides, tirs avec l'intention de tuer", a déclaré le sergent Sean Larkin, de l'unité antigang de la police de Tulsa. "Je suis très heureux qu'il puisse enfin comparaître devant le tribunal pour une affaire que je considère comme très solide", a déclaré M. Larkin. Le procureur général affirme que son bureau sera extrêmement agressif dans ses poursuites et qu'il continuera à sévir contre ce type d'activité criminelle. SELOS AGAINST ALL RRK21 points
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Le département du shérif du comté de Los Santos a démantelé un réseau de vols de voitures qui s'attaquait à des acheteurs sans méfiance par l'intermédiaire de Facebrowser Marketplace, une révélation surprenante qui tient plus du scénario que de la réalité. Ce récent coup de filet met en lumière l'ingéniosité des criminels à l'ère numérique et constitue une mise en garde pour tous les acheteurs en ligne. L'opération, qui s'est déroulée dans plusieurs comtés du sud de l'État de San Andreas, a impliqué trois hommes qui ont orchestré un système sophistiqué pour vendre des voitures de location avec des documents contrefaits avant de les voler ingénieusement. Comme le dit la police, si quelque chose semble trop beau pour être vrai, c'est probablement le cas. Presque tout le monde est à la peine ces jours-ci et les voleurs le savent. Ils utilisent donc votre désespoir financier contre vous. Ne tombez pas dans le panneau, vous pourriez perdre gros. Les voleurs de voitures en général sont de plus en plus agressifs et vous devez donc être plus vigilant que jamais. Ce n'est pas de la paranoïa que d'être conscient de ce qui vous entoure à tout moment, d'utiliser des caméras de surveillance, d'équiper votre véhicule d'un traceur GPS et de prendre d'autres précautions. Le LSSD a déclaré que la Taskforce for Regional Autotheft Prevention (groupe de travail régional pour la prévention des vols de voitures) recherche d'autres victimes qui auraient pu acheter un véhicule aux suspects. Toute personne ayant des informations pertinentes est priée de contacter le groupe de travail au 800-299-TRAP (8727). La mafia tchétchène ou l'obschina était dépeinte comme une communauté avec un mode de production mis au point sous le concept d'entraide et d'équité. Elle se fabrique vulgairement à l'aurore du conflit russo-tchétchène avant de se répandre dans le reste du monde et aux États-Unis où le rêve américain trompe un bon nombre d'immigrants. Avec le temps, leur groupe réussit néanmoins à avoir un impact au-delà des frontières puisqu'ils alimentent la corruption en Europe de l'Est et représentent un moyen de financement majeur aux conflits sévissant dans le monde entier. Contrairement à d'autres groupes de crime organisé transnational, la mafia tchétchène était considérée comme une entité hybride, à la fois criminelle et politique, qui utilisait des produits illégaux pour financer et armer les combattants séparatistes pendant les guerres de Tchétchénie. Cette caractéristique unique a eu pour effet d'estomper la distinction entre le crime organisé et les groupes terroristes et a semé la confusion chez de nombreux observateurs quant à ses motivations générales. Il n'est pas encore tout à fait clair s'ils sont plus intéressés par la création d'un État-nation indépendant ou par la perpétuation de l'instabilité régionale afin de continuer à tirer profit du trafic de drogues et d'autres activités criminelles. Le bureau fédéral d'investigation FIB a récemment mis en cause l'organisation criminelle tchétchène pour sa contribution aux insurgés dans les affrontements en Asie et sa coalition avec des groupes séparatistes nourrissant le terrorisme. Leur rapprochement avec les moudjahidines caucasiens et Al-Qaïda aurait mis la puce à l'oreille des services de renseignement, les obligeant à lever le pied sur leurs activités criminelles sur le territoire américain. Certaines équipes d'investigation policière suspectent une cellule de la mafia tchétchène sur Los Santos et son cerveau █████ ███████ d'être derrière une série de crimes organisés dans l'État de San Andreas, parmi lesquels on recense la fraude à la carte de crédit, l'extorsion, le blanchiment d'argent, le trafic de drogues et le détournement d'armes. ANNOTATION En interprétant des gangsters tchétchènes, nous nous rendons disponibles pour les autres organisations criminelles désireuses de collaborer avant de monter de toutes pièces un réseau mafieux. Nous sommes à la recherche de joueurs portant de l'intérêt au jeu de rôle et à la progression poussive d'un personnage inventé de belle manière. Il s'agit d'une faction tournant autour d'eurasiens, qu'ils soient criminels ou chefs d'entreprise, toute conception est la bienvenue. Un travail sera rendu public pour les aspirants comportant les ressources nécessaires à notre vision de jeu et à l'interprétation d'un criminel abrek.17 points
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Cooking All Day For Venice Beach Dream IIYusuf I & IIMoney Laundering I Cooking All Day For Venice Beach Dream IIICooking All Day For Venice Beach Dream IVGangstaBlastEm N The PlayersSpinnin Thru West VinewoodGivens N The GangBad Days Money LaunderingShook One17 points
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